Gatsby le Magnifique de Baz Luhrmann
avec Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan
Film d'ouverture - Hors-compétition
De quoi ça parle ?
Lorsque Nick Carraway débarque à New York en 1922, il découvre un univers de fêtes grandioses et de possibilités infinies. Il y retrouve sa cousine Daisy et son mari volage. Surtout, il fait la connaissance du mystérieux millionnaire Jay Gatsby, au contact duquel il va comprendre que sous les paillettes, la mélancolie gronde...
Ce qu'il faut savoir
En 2001, Baz Luhrmann faisait l'ouverture du Festival de Cannes avec Moulin Rouge ! (et offrait au sélectionneur Thierry Frémaux son meilleur souvenir de montée des marches). Cette année, le réalisateur australien lance à nouveau les festivités avec cette adaptation grandiose du roman de Francis Scott Fitzgerald. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas lésiné sur le glamour. Décors éblouissants, bande originale portée par Jay-Z, Beyoncé ou Lana Del Rey et surtout casting quatre étoiles : Tobey Maguire, Carey Mulligan et surtout Leonardo DiCaprio, très attendu sur la Croisette.
Ce qu'en pense la presse
The Hollywood Reporter :
"Certes, les effets de Luhrmann peuvent parfois détourner l'attention et sembler frénétiques, mais son respect de l'œuvre originale est indéniable. Le film est vibrant, vivant, tout en respectant l'esprit, si ce n'est même la lettre, du roman. [...] DiCaprio, qui semblait parfois tourner en rond dans ses rôles précédents, est parfait en Gatsby."
Variety :
"Accuser Luhrmann d'en faire trop est comme en vouloir à un léopard pour ses taches. Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, on ne peut nier que ce Gatsby est bel et bien le sien, de bout en bout et que l'extravagance des moyens déployés provoque une certaine fascination, du moins pour un temps. [...] Mais ce n'est qu'à de très rares occasions que son style colle vraiment à l'œuvre. La plupart du temps, on a l'impression d'un cirque visuel qui se déroule indépendamment de tout."
Les Inrocks :
"La première partie de Gatsby le Magnifique s'avère une ébauche d'effets visuels et sonores. [...] Passé au crible de la 3D, Gatsby le Magnifique reste solidement ammarré aux rives de l'imaginaire."
Le Monde :
"Il en va de ce Gatsby le Magnifique numérique et en relief comme de ces vieillards obèses dans lesquels on peine à discerner la beauté et la grâce qui furent les leurs. On peine et on y parvient pourtant. Voilà pourquoi la vision de Gatsby suscite une émotion inattendue, faite d'admiration pour une entreprise démesurée [...] et d'un attachement pour l'incarnation dense et délicate de Jay Gatsby par Leonardo DiCaprio."
Le Figaro :
"Avec ce nouveau Gatsby le Magnifique, l'Australien Baz Luhrmann relève le défi non sans panache et ce goût prononcé pour la démesure, la frime, le spectaculaire. Et s'il trahit Fitzgerald, c'est pour mieux imposer sa propre vision baroque et en 3D d'un personnage bigger than life, romantique et glamour."
Maud Lorgeray
