Les Inrocks : « Cronenberg rend bien cette cohabitation malsaine entre les 1 % et les 99 %, filmée depuis le point de vue d'un des nouveaux maîtres. (...) [Robert Pattinson] file de Twilight à Cosmopolis avec une incroyable aisance, incarne à merveille ce mélange de jeunesse et de cruauté, de sex-appeal et de déliquescence, de désir et de mort, cette maladie de la win confinant à la pathologie morbide qui irradie ce film et emblématise notre époque. » [Serge Kaganski]
Télérama : « David Cronenberg fait du roman de Don DeLillo un cauchemar quasi métaphysique. Dialogues parfois abscons, mais mise en scène magnifique. » [Pierre Murat]
Le Nouvel Obs : « Autre prouesse de Cosmopolis, inoculer au freluquet Robert Pattinson, d’habitude translucide, une puissance magnétique insoupçonnée. La performance est d’autant plus remarquable que le cinéaste ne prend jamais sa star à contre-pied, élevant juste son niveau : une présence sobre façon Eastwood ou Mortensen, autre comédien fétiche de Cronenberg que Pattinson évoque terriblement ici, comme un petit frère spirituel - pour ce visage à la fois poupon et osseux, ces mâchoires saillantes, cette dimension éthérée et métrosexuelle. » [Guillaume Loison]
Studio Ciné Live : « Dans un parfait mouvement de balancier cinématographique, Cronenberg a choisi d'adapter à la lettre la prose ultra-riche de DeLillo, filmant avec une incroyable inventivité ce huis clos suffocant et déstabilisant. Ce parti pris de fidélité au texte de l'écrivain est détonnant mais pas sans danger. […]Comme d'habitude avec Cronenberg, il n'y a pas de demi-mesure, pas de seconde entrée, pas d'échappatoire. Cosmopolis se vit à plein ou pas du tout. C'est à prendre ou à laisser. » [Fabrice Leclerc]
Variety : « Exerçant son intelligence glacée sur la matière du roman visionnaire de DeLillo, David Cronenberg transforme le trajet de 24h en limousine d’un jeune titan de Wall Street en allégorie froidement corrosive d’une ère de dépendance technologique, de faillite financière et de paranoïa générale, bien que la manière lourdement dialoguée avec laquelle le film traite ces concepts ne laisse pas de mettre à distance et demeure quelque peu impénétrable, à dessein. » [Justin Chang]
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