Les Inrockuptibles : "De rouille et d'os est un film impressionnant de maîtrise, d'intensité et, finalement, de simplicité. [...] chaque plan est impeccablement composé, éclairé, découpé tout en restant au service du récit et des personnages. Car la plus large part de réussite du film tient dans les personnages, donc les acteurs : leurs corps, leurs phrasés, leurs interactions, leurs regards, leur palette de sentiments." [Serge Kaganski]
Télérama : "Tout cela est délicat, complexe, intense. Mais un peu froid, aussi, par moments, comme si le réalisateur tenait à maintenir entre ses personnages et lui, entre lui et nous, une distance. Une protection contre l'émotion facile." [Pierre Murat]
Le Parisien : "Il y a un mot pour définir le cinéma de Jacques Audiard : rugueux. De film en film, ce cinéaste tranchant regarde les hommes tomber puis renaître. Une fois encore avec De rouille et d’os, servi par une éblouissante maîtrise de récit et de rythme, il dit comment des héros très discrets mais seuls, amputés du bonheur, vont réagir et se réparer." [Pierre Vavasseur]
Libération : "Tout est bien dans De rouille et d’os, sauf cette petite faute de goût qui ternit tout : c’est un chef-d’œuvre. C’est du moins dans cet esprit qu’il a été conçu et c’est naturellement cet esprit qui l’empêche de l’être." [Olivier Séguret]
Variety : "Comme le bizarre mélange de la douce partition d’Alexandre Desplat avec de la musique du top 40 américain, les deux moitiés de ce couple particulier semblent si antithétiques – elle, élégante, esprit libre stimulé par la danse et la nature, alors que lui semble à peine plus évolué qu’un gorille – que le film ne convainc jamais vraiment qu’un tel couple pourrait exister, et lors de certains moments de marasme, Audiard lui-même paraît ne pas savoir où vont les choses." [Peter Debruge]
L'interview de Jacques Audiard et Matthias Schoenaerts :
De rouille et d'os