Trois hommes venus voler des câbles sur un pylône électrique, quelque part en Iran. L'un meurt électrocuté, un autre fuit avec sa fillette après avoir commis un meurtre, le troisième est arrêté et accusé du crime de son compère. C'est le point de départ de Death Is My Profession, errance désespérée qui fait basculer le drame social vers le survival...
D'abord acteur, puis champion de boxe, et enfin cinéaste, Amir Hossein Saghafi est assurément le plus robuste des réalisateurs présents à Marrakech. Un costaud avec une tête bien faite, dont le film fait par son titre allusion au célèbre roman de Robert Merle (La mort est mon métier), et qui cite Heidegger, Nietzsche ou Kierkegaard sans sourciller.
Extraits de notre rencontre avec le jeune réalisateur (25 ans), qui évoque les différents visages du cinéma iranien contemporain et son film de boxe favori avec Anthony Quinn (parole d'expert) :
La fiche de Death Is My Profession
Tout sur le festival de Marrakech 2011
AG