En mars dernier paraissait en librairie un récit autobiographique dans lequel Marc Rioufol raconte son combat contre la drogue, un ouvrage intitulé Tox, comment je suis mort et ressuscité. L'acteur français est décédé mercredi dernier à son domicile parisien à l'âge de 49 ans. Dépendant dès l'âge de 13 ans, le jeune homme, issu de la bourgeoisie, enchaîne les cures de désintoxication. En 1994, il voit le bout du tunnel, décide de se lancer dans la comédie. Il prend des cours chez Blanche Salant et auprès de Bernadette Lafont. Sa silhouette élégante et ses traits fins apparaîtront, plus ou moins brièvement, dans des dizaines de longs métrages, du Septième ciel de Benoît Jacquot (son premier rôle en 1997) à American Translation de Jean-Marc Barr et Pascal Arnold (sorti le mois dernier), en passant par des films aussi différents que Belle Maman, Baise-moi, Les Bronzés 3, Roman de gare, Avant que j'oublie, Rapt, Une pure affaire. Bien connu des téléspectateurs, le maire affairiste de la saga Dolmen avait aussi joué dans les séries Clara Sheller ou Soeur Thérèse.com. Dernièrement, il avait incarné Jacques Chirac dans un téléfilm britanniquep de Richard Loncraine consacré à la relation Tony Blair/Bill Clinton. Parallèlement à ses activités de comédien, il co-gérait la société Antik Batik, marque de vêtements créée par son épouse Gabriella. Les obsèques de Marc Rioufol se dérouleront ce mardi matin à l'église parisienne de Saint-leu Saint Gilles.
JD
Photo vignette issue du site officiel www.marcrioufol.com
