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    Bienvenue dans la "pire semaine" de leur vie !

    Ce mercredi 6 avril, M6 diffuse le premier épisode de sa minisérie "La pire semaine de ma vie". Une plongée dans un enchaînement de catastrophes pour Bruno Salomone et Elodie Frenck, qui incarnent les deux malheureux futurs époux. Adaptée de la série anglaise "Worst Week", la minisérie qui rappelle aussi la comédie "Mon Beau-père et moi" va loin dans le burlesque !

    Comment transformer ce qui devait être la plus belle semaine de sa vie en un pur cauchemar ? Il suffit de s'appeler Stéphane, d'être sur le point d'épouser la femme de sa vie et surtout de disposer d'un ingrédient secret, à savoir le don rare de produire des catastrophes en voulant simplement... faire bien ! Ce soir, mercredi 6 avril, à partir de 20h45, M6 diffuse le premier épisode de La Pire semaine de ma vie, minisérie de deux épisodes adaptée de la série anglaise The Worst Week of My Life. Une histoire folle également adaptée en 2008 par les Etats-Unis et qui arrive donc chez nous, avec dans les rôles des deux apprentis maris et femmes Elodie Frenck et Bruno Salomone. "J'ai vu la série anglaise d'abord et ensuite j'ai reçu le texte. Et j'ai foncé direct. C'est très différent dans le jeu, dans ce qu'on a apporté nous, dans la forme, dans l'humanité. C'est un peu plus froid chez les Anglais. Après, c'est ma vision, mais je trouve qu'ils sont un peu trop théâtral par moment. Mais, ils sont super bons", explique ainsi Bruno Salomone. Malgré une fidélité par rapport au scénario de la série originale, La Pire semaine de ma vie ne s'est pas contentée de se réapproprier simplement des textes et des gags et a donc adapté l'histoire à la sauce française : "On a même rajouté. Même dans le texte, on a rajouté des petites bidouilles pour se réapproprier des trucs qui marchaient moins. Je suis content parce que ça ne fait justement pas fausse adaptation ou pâle copie."

    Pour ceux qui n'auraient vu ni la version britannique ni la version américaine, La Pire semaine de ma vie raconte la dernière semaine d'un couple, avant leur mariage. Fous amoureux, Stéphane et Mélanie entament la semaine sur les chapeaux de roues, avec des tonnes de petites tâches à remplir avant la cérémonie... Mais, malgré lui, Stéphane -  à l'image d'un Ben Stiller dans la saga des Mon beau-père et moi - va créer des catastrophes en chaîne et mettre en péril leur union : "Plus il essaie de bien faire, plus il s'enfonce. C'est un gaffeur qui veut trop bien faire. L'enfer est semé de bonnes intentions. Ça résume bien le personnage", continue Salomone. Sans dévoiler l'enchaînement des désastres, la première boulette de Stéphane consiste ainsi à prêter la bague de sa future femme à sa secrétaire afin qu'elle l'essaie. Une idée pour faire plaisir qui va évidemment s'avérer catastrophique... Désespérant mais hilarant, véritable maître de la congrégation des boulets, Stéphane a en plus, dans son malheur, tapé dans l'œil d'une de ses collègues, interprétée par l'excellente Julie Ferrier. Une collègue complètement timbrée qui va tout faire pour briser le mariage de celui qu'elle considère comme l'homme de sa vie : "[Le mariage] va être empêché, empêché, empêché... Ça va continuer, ca va s'accélérer, se renouveler. La folle va les empêcher longtemps et elle va se venger vraiment sur Mélanie", explique Elodie Frenck.

    Comme dans tout bon mariage, Stéphane et Mélanie ont également affaire à leur belle-famille respective, apportant une nouvelle dimension comique et un nouveau problème dans le viseur de Stéphane qui va se retrouver plutôt intimidé face à cette famille coincée et bien bourgeoise. Des parents interprétés à l'écran par Charlotte De Turckheim et Didier Flamand : "Il est à hurler de rire. C'est un gamin... Il a l'oeil qui frise en permanence. Alors quand il incarne ce personnage hyper rigide et froid, et quand on sait qui il y a derrière, c'est super dur de rester sérieux ", confie Salomone. Et si à l'écran, belle-maman a du mal à supporter ce futur gendre insortable, l'actrice, Charlotte De Turckheim, voit plus Bruno Salomone comme un bon parti : "Il est génial. Et c'est vachement difficile ce qu'il fait, parce que ça pouvait être saoulant au bout d'un moment ce genre de personnage. T'as envie de lui dire : 'Mais arrête de faire des conneries !' Dès qu'il arrive, on sait qu'il va lui arriver une merde. Il y a une espèce de réflexe ! "

    Au niveau des gags, la série va même loin... Et ceux qui auraient peur que le côté noir et grinçant de la série anglaise n'ait été gommé peuvent se rassurer. L'un des moments les plus éprouvants reste définitivement la "disparition tragique" du chien de la famille... "C'est désopilant. Ce que j'ai aimé, c'est le côté complètement burlesque de la chose. C'est peut-être cruel, mais le chien dans la bétonneuse ! Ça m'a décidé ça... C'est tellement loufoque. Je trouve qu'en France, en ce moment, on a beaucoup de comédies sentimentales, mais de la comédie pour rigoler, je trouve qu'il n'y en avait plus tant que ça... Et celle-ci avec ses personnages complètement hystériques, ils sont tous à moitié dingues ! On pourrait avoir la ligue de Brigitte Bardot sur le dos parce que le chien dans un bloc de béton, c'est quand même...", s'amuse Charlotte De Turckheim. Des situations délirantes à jouer qui ont été parfois difficiles à gérer sur le tournage, comme le souligne Elodie Frenck : "On avait Kader (Aoun) qui a écrit l'adaptation et qui avait une idée très précise et juste de ce qu'il voulait faire. Et puis, il connaît l'humour. On savait qu'il ne fallait pas forcément rajouter des choses car c'était déjà très bien écrit. Maintenant, sans vouloir improviser, on avait beaucoup de fous rires. Donc c'est là qu'après il faut se recadrer. Il ne faut pas rire au milieu d'une scène, il faut recommencer ! C'était un peu la pression qui nous faisait rire et plein d'autres choses."

    Toujours à l'aise dans le registre comique, Bruno Salomone parvient à faire rire tout en faisant oublier son rôle de Denis Bouley dans Fais pas ci, fais pas ça, pourtant bien présent dans l'esprit du public. La comédie de France 2 qui fonctionne d'ailleurs de mieux en mieux : "Ça avait pas mal marché sur la saison 2. Et là, la saison 3, ça a carrément cartonné. On a même réussi à battre TF1 et le foot, l'OM / Chelsea. Je suis très fier d'avoir battu l'OM..."

    Pour le moment, La Pire semaine de ma vie a été conçue comme une minisérie de deux épisodes, de 90 minutes chacun. Mais si le succès était au rendez-vous, il n'est pas impensable qu'une suite voir le jour. En Angleterre, la série a duré deux saisons et aux Etats-Unis, l'unique saison de 16 épisodes racontait bel et bien l'après mariage... et tout ce que cela peut impliquer rayon nouvelles catastrophes !

    Raphaëlle Raux-Moreau

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