AlloCiné : L’intrigue de Zod (Callum Blue) avait été envisagée sur une période de deux ans, n'est-ce pas ?
Brian Wayne Peterson : Callum Blue avait effectivement un contrat de deux ans, mais, bien que nous adorons travailler avec lui, nous avons eu l’impression d’avoir fait le tour du personnage. Mais j’ai une information excitante, puisque nous espérons avoir prochainement un épisode sur Zod vraiment génial. Ce n’est pas encore sûr, mais nous avons bon espoir.
Kelly Sounders : On sait déjà ce que ça va être.
Et ce qui change cette saison, c’est que vous savez vraiment que la série va s’arrêter, ce qui vous permet de construire une vraie fin…
Kelly Sounders : Beaucoup de gens nous disent : “Vous avez votre dernière saison, vous n’avez plus à vous inquiéter des annulations, il n’y a plus de pression…”
Brian Wayne Peterson : Et pourtant, nous n’avons jamais ressenti autant de pression!
Kelly Sounders : Nous sommes fans de la série depuis dix ans, nous voulons donc terminer en apothéose. Je peux même dire que l’équipe et les scénaristes n’ont jamais autant travaillé qu’aujourd’hui.
Aviez-vous prévu le retour de Jonathan Schneider depuis longtemps ou est-ce l’annonce de la fin de la série qui l’a précipité?
Brian Wayne Peterson: Nous l’avons toujours su. La série a duré très longtemps et beaucoup des intrigues que nous développons actuellement trouvent leurs origines dans ce qui s’est passé avant. On avait donc envie de terminer en faisant revenir des personnages et des gens qui ont beaucoup compté dans le développement du show.
Kelly Sounders : Ça faisait longtemps que l’on souhaitait son retour.
Va t-il réapparaître dans plusieurs épisodes ?
Brian Wayne Peterson : Oui il sera là plusieurs fois. Il symbolise vraiment les racines de Clark, qui a beaucoup vécu et changé depuis le début de Smallville. Les fans de la première heure vont vraiment avoir ce qu’ils attendent dans la saison 10. On a eu envie de revenir à certaines bases de la série, notamment la vie de Clark, et Jonathan Kent représente tout cela.
Qu’en est-il d’Oliver (Justin Hartley) et Chloe (Allison Mack) ?
Kelly Sounders : Allison Mack joue dans le premier épisode et elle reviendra au milieu de la saison pour quelque temps. La suite dépendra aussi de l’organisation de la saison.
Brian Wayne Peterson : Leur relation va évoluer tout au long de la saison, d’une bonne ou d’une mauvaise manière.
Certains acteurs ne sont pas disponibles en permanence, cela ne doit pas être évident à gérer en terme d’emploi du temps…
Brian Wayne Peterson : Nous sommes surtout satisfaits qu’Allison Mack ait pu revenir un peu cette année. Elle voulait vraiment quitter son personnage de la meilleure des manières et nous avons travaillé en colaboration pour que ce soit le cas.
Qu’en est-il de Lana Lang (Kristin Kreuk) ?
Kelly Sounders : Dans cette saison, Clark est confronté aux fantômes de son passé, et je crois qu’il a beaucoup à apprendre de chacun. Faire revenir un personnage n’a jamais été un problème pour nous au cours de ces neuf dernières saisons, puisqu’on arrivait toujours à façonner l’intrigue pour que cela soit possible. Et cet aspect de la vie de Clark n’a pas encore été totalement résolu.
Lex Luthor doit faire son retour ! Comment faites-vous pour essayer de convaincre Michael Rosenbaum ?
Brian Wayne Peterson : Vous savez, on a tout essayé, les fleurs, les dîners…
Kelly Sounders : On l’adore. C’est un acteur très talentueux qui a apporté beaucoup au personnage de Lex Luthor.
Que pouvez-vous nous dire sur l'épisode final ?
Brian Wayne Peterson : Ça va être spectaculaire. On place la barre très haut.
A l’instar de "Lost" ou "Les Sopranos", les séries ont souvent droit à des fins surprenantes. Qu’en sera t-il pour "Smallville" ? Voulez-vous une fin qui corresponde vraiment à ce qu’a été la série ou préparez-vous quelque chose de plus étrange ?
Brian Wayne Peterson : Je crois que le succès repose dans ces deux propositions. Si on arrive à faire une fin satisfaisante et surprenante, alors on aura bien fait notre travail.
Kelly Sounders : On essaye de faire tout ça.
Propos recueillis par Emmanuel Itier - Traduction : Maud Lorgeray