La cinquième édition du Festival CinéBanlieue «Qu’elle était verte ma banlieue», a débuté ce mercredi 3 novembre et se terminera le 16 novembre. Les films présentés seront projetés à L’Écran de Saint-Denis, au Reflet Médicis à Paris et à l’Université Paris 13. Le réalisateur Tony Gatlif est le parrain de cette édition. Pour les organisateurs, l’objectif de ce festival est « de faire un état des lieux des relations entre les villes et la nature à travers ses représentations cinématographiques.»
Pour cette manifestation, consacrée à la nature, les organisateurs ont privilégié deux axes essentiels : la présence de l’eau dans les villes, à travers des films tels que Les Amants du Pont-Neuf de Leos Carax, Dernier maquis de Rabah Ameur-Zaimeche ou encore de nouvelles œuvres comme Tremblay-en-France de Vincent Vizioz. Le second axe abordé est la population des Roms, choisi afin de montrer des films sur « une population exclue socialement, prisonnière des lieux communs et rarement perçue pour ce qu’elle est : un peuple libre et proche de la nature ». Dans ce cadre, des films du parrain de l’édition, Tony Gatlif seront présentés, notamment Les Princes, Vengo, Liberté et Gadjo Dilo. Le prix des places est de 4 euros, les cartes UGC illimité et le Pass sont acceptées au cinéma reflet Médicis.
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Laëtitia Forhan