Si vous saviez que My Name Is Khan a cartonné au box-office mondial, qu'il a été réalisé par Karan Johar, l'un des metteurs en scène indiens les plus "bankables" du moment, ou encore que le rôle principal a été confié à Shah Rukh Khan, l’acteur le plus populaire d’Inde… Sachez également qu’il s’agit du premier film de fiction où le président Barack Obama est représenté comme un personnage à part entière… Il est interprété par Christopher B. Duncan, un comédien américain qui a l'habitude de parodier cet homme politique à l'occasion du célèbre talk-show The Tonight Show. Un peu comme Josh Brolin prétant ses traits à George W. Bush dans W. - L'improbable Président d'Oliver Stone, excepté que, dans le cas de My Name Is Khan, l’originalité de la chose réside dans le fait que ce film n'a rien d'un biopic...
Pour en revenir à Christopher B. Duncan, notons également qu’à part sa ressemblance plutôt troublante avec Barack Obama, sa (longue) filmographie regorge de seconds rôles dans plusieurs séries télévisées à succès, telles 24 heures chrono, Bones ou encore Esprits criminels, pour ne citer que celles-ci. Mais c'est surtout grâce à la sitcom intitulée The Jamie Foxx Show, diffusée entre 1996 et 2001, que le comédien s'est réellement fait connaître par le grand public aux Etats-Unis. Il y interprétait l'un des personnages principaux aux côtés de Jamie Foxx, l'incontournable tête d'affiche de Ray et Miami vice - Deux flics à Miami. Ses prestations pour le grand écran sont assez rares, mais une chose demeure certaine pour le comédien : avec cette prestation plutôt marquante dans My Name Is Khan, le visage de Christopher B. Duncan n'est pas prêt de passer aux oubliettes...
Christopher B. Duncan imitant Barack Obama pendant la campagne électorale américaine :
Si cette anecdote vous a plu, rendez-vous sur la fiche du film My Name Is Khan, et vous y apprendrez notamment que le metteur en scène Karan Johar a cherché, en réalisant ce film, à changer le regard sur les résidents américains d’Asie du Sud-Est soupçonnés à tort d’être des terroristes dans l'Amérique post-11 septembre, ou encore qu’il s’agit du premier film "made in Bollywood" à se passer sans la moindre chorégraphie et autre mise en scène musicale.
Laurent Schenck