Le dénouement de ce qu'il faut bien appeler "l'affaire Polanski" n'a à la fois jamais paru aussi proche et lointain. La Suisse attend d'être informée par les Etats-Unis du refus d'une cour d'appel américaine de juger par contumace Roman Polanski, avant de décider si elle l'extrade ou non vers ce pays. "D'abord, il nous faut l'information officielle", a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'Office fédéral (ministère) de la Justice, Folco Galli. "Une fois qu'on aura cette information, on finalisera la décision".
La cour d'appel du 2e district de Californie a confirmé jeudi une décision rendue en première instance selon laquelle le cinéaste devait être présent lors de son jugement, ouvrant ainsi la voie à son extradition. Le porte-parole du ministère n'a pas été en mesure de préciser le temps nécessaire pour que les autorités suisses décident du sort de Roman Polanski, assigné à résidence à Gstaad depuis décembre 2009. En février dernier, les autorités avaient déjà averti que la procédure pourrait prendre jusqu'à un an, compte tenu des différents recours susceptibles d'être engagés par le cinéaste.
avec AFP