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    Dominic Monaghan, de "Lost" à "FlashForward"...

    Dominic Monaghan, le Charlie de "Lost" devenu le Simon de "FlashForward", s'est confié à AlloCiné Séries sur ses deux rôles emblèmatiques...

    AlloCiné Séries : Entre Le Seigneur des anneaux, Lost et maintenant FlashForward, est-ce un hasard si vous vous lancez toujours dans des projets à forte fan-base ?

    Dominic Monaghan : Les bons projets m'attirent et il se trouve que, souvent, les bons projets possèdent une bonne base de fans. Mais je ne le recherche pas particulièrement non. Cela dit, si je suis devenu acteur, c'est grâce à Star Wars. Ca a dû avoir une certaine influence.

    Un personnage en particulier vous a marqué dans Star Wars ?

    Han Solo, quand j'avais 7 ans. Je me disais " Je veux faire ça ! ". Et c'est plus tard que j'ai réalisé que c'était un acteur, pas un personnage réel. Alors je me suis mis à travailler pour ça. Déjà à cet âge je voulais devenir acteur.

    Est-ce que ABC a cherché à vous garder à tout prix après "Lost" ou est-ce le fruit du hasard qui vous a amené vers "FlashForward" ?

    Nous avons beaucoup discuté après mon départ de Lost. Ils ne voulaient pas que je quitte "la famille". FlashForward est arrivé, j'ai lu le script du pilote et je n'ai vu aucun rôle qui pouvait me correspondre. ABC s'est alors entretenue avec David S. Goyer, le créateur de la série; il a accepté de me rencontrer. Je lui ai fais part de mon envie de jouer un personnage très différent de Charlie. Une semaine plus tard, il avait écrit le rôle de Simon. Il m'a plu, j'ai accepté.

    Quelle est la plus grosse différence entre Simon et Charlie selon vous ?

    Simon est beaucoup plus sombre. C'est un meurtrier, il n'attire vraiment pas la sympathie et ce challenge-là était très excitant. Et puis il est extrêmement mystérieux et ça, ça me plaisait aussi beaucoup.

    Reconnaissez-vous un peu de vous en lui ?

    On essaye toujours de trouver des similitudes pour parfaire son jeu. J'ai fouillé dans mon passé pour trouver un peu de Simon en moi. J'en ai trouvé. Mais aussi mauvais soit-il, je suis sûr qu'il a de bonnes raisons de faire ce qu'il fait.

    Le soir, après le tournage, vous réussissez à laisser Simon derrière vous ou il vous hante ?

    Oui, j'y arrive. Je possède une mante religieuse chez moi, Gizmo, et elle me fait penser à Simon d'une certaine façon. J'étudie le personnage à travers elle !

    Vous avez déjà été sombre au cinéma...

    Oui mais dans ce cas, c'est six semaines de noirceur. A la télé, c'est 9 mois de noirceur, une pause de quelques semaines... et c'est reparti pour 9 mois ! C'est beaucoup plus difficile de sortir de son personnage à partir de ce moment-là. J'aime bien comparer les personnages à des animaux. Si Simon est une mante religieuse, une sorte de tueur ultime, tueur des tueurs, Charlie était plus un chimpanzé : mignon, malin, un peu étrange parfois, qu'il faut toujours surveiller au cas où...

    Au sujet de Charlie, savez-vous dans combien d'épisodes il sera de retour dans la dernière saison de "Lost" ?

    C'est secret-défense !

    Espérez-vous que Simon devienne plus léger à un moment donné ?

    Non, je l'apprécie comme il est actuellement.

    Votre partenaire dans la série, Lloyd Simcoe, est interprété par un anglais comme vous. Est-ce un choix délibéré ?

    Je ne sais pas. Il faudrait demander à Jack. Mais j'ai été casté en dernier, après lui. Donc...

    Avez-vous fait des recherches sur la science dont parle souvent Simon ?

    Du mieux que j'ai pu oui. J'ai lu quelques livres sur le sujet comme "The Big Bang, why it's important", c'était assez marrant d'ailleurs. J'ai lu des choses sur la physique quantique. Et honnêtement, j'ai arrêté A brief history of Time au bout de 7 pages. C'est trop complexe. Mais c'est très difficile en tous cas de retenir certains termes scientifiques très précis dans les dialogues.

    Si vous pouviez faire un flashforward dans votre vie, qu'aimeriez-vous apprendre sur votre futur ?

    J'adorerais ça ! Je voudrais voir ma famille, savoir comment ils vont. S'ils sont heureux et en bonne santé.

    Propos recueillis par Emmanuel Itier, traduits de l'anglais par Jean-Maxime Renault

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