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    "Foudre" : l'interview de David Tournay

    Il est Léo, le joyeux luron de "Foudre" pas toujours très futé dès il s'agit d'amour.. mais toujours là quand ses amis ont besoin de lui ! Confidences pour confidences, David Tournay se livre sans tabous.

    Partir à l'autre bout du monde pour un tournage de trois mois ça doit pas forcément couler de source pour tout le monde. Quelles ont été vos impressions quand vous êtes arrivé en Nouvelle-Calédonie la toute première fois ?

    Quand je suis arrivé en Nouvelle Calédonie, après 26 heures de vol, j'étais décalé comme jamais. Je n'avais jamais fait un voyage aussi long. Deux jours après on tournait... c'était un peu abrupt comme arrivée ! Dans un premier temps, je n'ai pas eu véritablement le temps d'admirer le paysage, je voulais d'abord me concentrer sur mon rôle afin d'être prêt.

    La magie et les rites sacrés sont très présents dans la série, quel est votre avis sur ces phénomènes paranormaux ?

    Je suis quelqu'un de très terre à terre et, même si je peux croire en certaines choses, d'autres phénomènes ne m'atteignent pas, notamment quand j'estime que ce sont des légendes littéralement inventées.

    En quoi consiste le rite qu'on appelle "la coutume" ?

    "La coutume" est le rite à accomplir à chaque fois que tu vas dans une nouvelle tribu. Tu ne pourras jamais accéder à une tribu sans passer par là. Au final, c'est simplement une présentation, qui s'accompagne d'offrandes placées dans un drap que l'on appelle un "manou". Tu dois y mettre entre autres du tabac et 1000 francs pacifique, ce qui correspond à environ 10 euros. Tu te présentes devant toute la tribu et le chef. Ce n'est qu'après que l'on décide si tu es acceptée ou non. Nous n'avons jamais été refusés.

    La 4ème saison de "Foudre" est d'ores et déjà en cours d'écriture, êtes-vous prêt à repartir pour un tour ?

    Pour l'instant oui, mais après je ne connais pas encore l'histoire. J'aimerais simplement connaître le sort réservé à Léo avant de me prononcer. Mais dans l'absolu et sans hésitation oui !

    Revenons aux origines de l'aventure "Foudre", comment avez vous obtenu le rôle de Léo ?

    Je faisais de la boxe en professionnel juste avant que la série ne débute. J'avais un peu mis ma carrière de côté à ce moment-là mais un jour, mon agent m'a appelé et m'a proposé un casting avec à la clé, trois semaines à l'étranger ! En tout cas, c'est ce que j'avais compris parce qu'il s'agissait en réalité de trois mois ! Au casting, il y avait 1 600 postulants pour seulement 4 rôles...

    Avez vous toujours su que vous vouliez devenir acteur ? Comment cela s'est-il concrétisé pour toi ?

    Devenir acteur était loin d'être mon projet de départ, je voulais devenir archéologue ! Rien à voir avec le métier de comédien ! J'adore les trésors, les découvertes et surtout l'Histoire, ça me fascine. En même temps j'ai découvert le théâtre au lycée , j'en ai fait beaucoup à l'école et je suis rentré un an au cours Florent. Puis tout s'est enchaîné. Ceci dit, je n'ai pas mis une croix sur le fait que, peut-être un jour, j'organiserai ma propre expédition pour aller découvrir des trésors enfouis, j'y pense encore !

    Vous êtes au casting du nouveau projet de Stéphane Meunier, l'adaptation en série du télefilm "Fortunes". Parlez-nous un peu de votre rôle...

    Mon rôle dans Fortunes est celui d'un garçon qui était un véritable loser dans son lycée. Pour tout le monde, il n'avait aucun avenir. Finalement, contre toute attente, il est devenu immensément riche en montant sa marque de chaussures et de vêtements. Aujourd'hui, il est très bling bling et l'assume totalement !

    Vous étiez un bon ou un mauvais élève ?

    A l'école j'étais bon mais j'étais très souvent, comment dire, absent.

    D'autres projets en perspective ?

    En dehors de Fortunes que je viens donc de terminer, quelques- uns ! Tout d'abord, je vais tourner un long métrage qui commencera aux alentours de la fin septembre et qui se déroulera en France et à Madagascar. Par ailleurs, j'écris. Pour l'instant, je travaille sur un court-métrage sur fond de Guerre et un moyen-métrage autour d'une histoire de braquage.

    Propos recueillis par Audrey Simony

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