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    Les secrets de "Paris 16ème" !

    Alexandra Kazan, Alexandra Naoum et leurs partenaires lèvent le voile sur les dessous de "Paris 16ème". Au coeur d'une aventure intense, pleine de surprises et de rebondissements...

    Vous êtes la "Desperate Housewives" de "Paris 16ème" ?

    Catherine est à mi-chemin entre les femmes au foyer de Desperate Housewives et Samantha de Ma Sorcière bien-aimée. Ne voulant absolument pas tomber dans la caricature, j'ai essayé de rendre mon personnage sincère, touchant. Comme elle n'a jamais travaillé de sa vie, Catherine est là, complètement inutile. Dans un monde très aisé, c'est une femme qui aime vraiment sa famille, qui aime son époux, qui tient à garder cette unité de famille. Elle est totalement gâteuse envers son fils Victor, et le surprotège. Elle se rend bien compte que son père n'est pas toujours bien tendre. Et elle a une tendresse inouïe pour son beau-fils Ethan. C'est le fils du premier mariage de son mari, qu'elle a elévé et qu'elle considère comme le sien. Elle est toujours prête à rendre service, à se rendre utile, notamment en hébergeant des gens chez elle, comme la petite Lorène.

    La mère de Lorène était la fille de la femme de ménage des parents de Catherine. Enfants, elles étaient très amies et elles se sont perdues de vue par la suite. Catherine est partie aux Etats-Unis faire des études, et Odile a vécu tout un tas d'aventures. Le feuilleton débute avec la mort d'Odile et de son mari dans un accident de voiture.

    Est-ce déroutant de travailler sur un feuilleton quotidien ?

    Quand j'ai démarré, c'était assez angoissant car on n'avait pas vraiment d'arche, on n'avait pas vraiment d'indications de qui étaient ces personnages. Et ce n'est pas toujours facile de donner une densité quand on arrive sur un premier jour de tournage.

    Nous ne connaissions les intrigues que des cinq premiers épisodes. La suite, nous la découvrions au fur et à mesure. Je n'avais jamais travaillé comme ça, c'est quand même particulier. Généralement, on vous donne une histoire avec un milieu, un début et une fin. Ici, il fallait avoir confiance en nos auteurs et savoir qu'ils allaient nous pondre des histoires amusantes à jouer. Le premier jour, en rentrant chez moi, je me suis demandée "C'est quoi ce délire, je ne sais même pas ce que je vais faire dans l'épisode 42" (rires). Pour moi, ça a été violent au départ !

    Y a-t-il des scènes que vous avez refusées de jouer ?

    En réalité non. Mais des répliques oui. Nous avions demandé à avoir un auteur de plateau pour garder une ligne, qu'il puisse nous entendre et changer des choses en cas de besoin. Je suis tombée un jour sur la réplique "Je ne vais pas t'attendre jusqu'à la ménaupose". J'ai dit "Je refuse de dire ça, je ne suis pas d'accord." Je suis allée le voir en déclarant "C'est un mec qui a écrit ça, c'est nul !" Il m'a répondu "Oui, c'est moi." (Rires). Nous avons rectifié pour que ça sonne mieux dans la bouche du personnage.

    Sur la durée, on s'attache et on évolue avec son personnage. Vous sentiez-vous responsable de Catherine ?

    Démarrer un tournage avec 6 réalisateurs et autant de scriptes, à un moment on a du mal à s'y retrouver. Chaque réalisateur a sa sensiblité, sa manière de travailler. Au départ, on attend du réalisateur de diriger les acteurs. Et peu à peu, on se rend compte qu'on connaît mieux les personnages qu'eux. Les comédiens deviennent les garants de leurs personnages. Et il faut dire que le casting qui a été effectué au départ a été fait avec justesse, ce qui a beaucoup facilité les choses. Nous sommes quand même 16 récurrents, et il n'était pas évident de trouver ses marques. D'autant que nous nous connaissions pas. On s'est vraiment découvert en démarrant sur des chapeaux de roue. Je n'ai jamais travaillé avec autant de gens aussi différents, et aussi agréablement.

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