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    Crédit d'impôt : la France renoue avec les productions US

    Un droit au crédit d'impôt vient d'être accordé aux productions étrangères. La France cherche à attirer un maximum de grosses productions américaines.

    Mercredi 17 décembre, l'Assemblée nationale a voté le droit au crédit d'impôt pour les productions étrangères en France. L'objectif de cette réforme : attirer les studios américains sur le territoire et rapporter, d'ici à l'horizon 2010, 200 à 250 millions d'euros pour le secteur. Via un abattement fiscal de 20% sur les dépenses de production réalisées en France, le Parlement espère relancer l'activité. Pourront en bénéficier tous les films qui "comportent, dans leur contenu dramatique, des éléments rattachés à la culture, au patrimoine ou au territoire français." Ils devront également générer au minimum 1 million d'euros de dépenses et prévoir pas moins de 5 jours de tournage. Cette nouvelle mesure est plafonnée à 4 millions d'euros et ne concerne pas les films pornographiques ou "d'incitation à la violence."

    Une réforme qui tombe à point

    Thierry Segonzac, président de la fédération des industries du cinéma, de l'audiovisuel et du cinéma (Ficam) précise qu'"il y avait urgence." Depuis 2005 et le tournage du Da Vinci Code, la France n'a plus accueilli de grosses productions américaines contrairement à ses petits copains européens qui ont, eux, pris des mesures fiscales. Pour le tournage du film Le Monde de Narnia 2, le château de Pierrefonds, situé dans L'Oise, à été reconstitué dans les studios de Prague. Woody Allen a, quant à lui, pris la direction de L'Espagne pour son film Vicky Cristina Barcelona, le coût d'un tournage à Paris étant exhorbitant. Enfin, dernier en date, Inglourious Basterds, le dernier film de Quentin Tarantino : alors que l'action est censée se dérouler en France durant la Seconde guerre mondiale, le réalistaeur de Pulp Fiction a préféré tourner la majorité de son film dans les campagnes allemandes, beaucoup plus abordables... Aujourd'hui, les réalisateurs n'ont plus d'excuses, so wait and see...

    Mathilde Degorce avec AFP

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