Au sein de votre filmographie, "Buffalo ‘66" est à la fois l'un de vos films les plus marquants, mais aussi l'un des plus atypiques. Que pouvez-vous nous raconter à son propos ?
C'est surtout le film de Vincent [Gallo, ndlr], vous savez. Mais j'avais 17 ans, et c'était mon premier film loin de chez moi, loin de ma mère. Et c'était assez barge pour ainsi dire (rires), parce que je n'ai jamais vraiment su ce qu'il se passait ni ce que Vincent faisait. Je dis souvent que je n'ai jamais tourné dans un film entièrement improvisé, mais finalement je pense que si, parce que nous ne travaillions à partir d'aucun scénario (rires). Mais ça a tout de même été une bonne expérience, puisque j'y ai découvert que je pouvais travailler avec des personnes atteintes de n'importe quel degré de folie.
C'est plutôt cool !
Plutôt oui.
Avez-vous été surprise de voir le film devenir culte ?
Oui et non, mais je trouve ça génial, parce que j'adore ce film et que j'adore rencontrer des gens qui l'aiment aussi : ils sont d'ailleurs réellement passionnés à son propos. C'est excitant ! Et j'aime que le gens aient de l'admiration pour des choses que j'ai faites, comme la scène où Layla fait des claquettes. Là c'est vraiment moi qui ai tout fait : la danse, etc, etc. Donc je suis très fière.
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