Le fameux "effet César"... Totalisant à eux deux 9 trophées, dont les 4 récompenses majeures (Meilleur film et meilleure actrice pour le long métrage de Pascale Ferran, Meilleur acteur et Meilleur réalisateur pour celui de Guillaume Canet), Lady Chatterley et Ne le dis à personne furent les deux grands vainqueurs de la Cérémonie des César. Les deux films, toujours en exploitation, voient leur combinaison de salles élargie à partir de ce mercredi, afin de permettre aux (télé)spectateurs curieux (et distraits...) de rattraper leur retard.
Deux films, deux destins
Sortis l'un comme l'autre le 1er novembre, Lady Chatterley et Ne le dis à personne
ne boxent cependant pas dans la même catégorie. Le premier, plus fragile, a été vu par 200 000 spectateurs, grâce à un bon bouche-à-oreille, au soutien de la critique et aux récompenses glanées (Prix Louis-Delluc, Prix des auditeurs du Masque et la Plume) et en dépit d'une modeste combinaison de salles initiale. Sortie sur 75 écrans en France (dont 10 à Paris) le 1er novembre, cette adaptation du roman de D.H. Lawrence est visible sur 95 écrans (dont encore 10 dans la capitale) à partir d'aujourd'hui. Le thriller de Guillaume Canet a, lui, déjà fait le plein de spectateurs : à l'affiche de 435 écrans en France le jour de sa sortie (dont 19 à Paris), il a déjà été vu par 2,8 millions de personnes. Mais dès aujourd'hui, il est (re)programmé dans un circuit de 115 salles (dont 7 à Paris). Concernant les autres lauréats des 32e César (Je vais bien, ne t'en fais pas., Je vous trouve très beau), c'est du côté du marché DVD que "l'effet César" pourrait se faire sentir...
Julien Dokhan