2ème suspecte : Barbara Cabrita alias Julie Labro
Vous avez à peine 24 ans et déjà plusieurs expériences à la télé et au cinéma...
Barbara Cabrita : Oui, du jour au lendemain, j'ai passé un casting pour une série télé, Le Groupe. J'y ai joué durant une saison,. J'ai ensuite participé à un épisode de Central nuit de France 2 et à la série Même âge, même adresse pour M6. J'ai fait mes débuts au cinéma avec le film Les Amateurs. Et j'ai continué à enchaîner différents projets, dont des clips pour Patrick Bruel : "Mon amant de Saint Jean" et "La complainte de la butte" notamment.
Comment décririez-vous Julie Labro ?Elle est spécialiste en informatique. C'est la plus jeune de l'équipe en fait. Elle vient juste d'arrive et prouve qu'elle peut y arriver et qu'elle est à la hauteur de l'équipe. Enfin ça c'était au début, maintenant elle a sa place. Comme chaque personnage de la série, Julie Labro doit faire face à un problème d'ordre personnel : elle a été violée alors qu'elle avait 15 ans et elle en subit encore aujourd'hui les conséquences. Très sérieuse et très professionnelle, elle refuse cependant de s'étaler sur sa vie privée.
Quels changements va apporter la 2ème saison à la série ?
Déjà ce qui change, c'est le réalisateur ! C'est intéressant parce qu'on a une nouvelle patte. Le réalisateur amène sa propre vision des choses. Les scénaristes ont également décidé cette saison de nous séparer. Je veux dire par là que nous ne serons pas forcément tous ensemble tout le temps, alors qu'avant nous participions tous à la même enquête. Les nouvelles histoires vont également s'appuyer davantage sur un personnage à travers une affaire. Nous continuerons évidemment d'avoir des scènes en commun mais moins qu'avant. Ce qui allège quand même beaucoup le tournage, parce que c'est compliqué de tourner à 8 ou 10 dans une scène. Sinon les scénarios deviennent plus intéressants dans le sens où ils sont un peu plus glauques, un peu plus gores que les premiers. Quant à mon personnage, il va lui arriver quelque chose mais je n'ai pas droit de vous le dire (rires).
L'énorme succès de "R.I.S." a-t-il favorisé votre carrière ?Je dois dire que le public a été au rendez-vous et la série a bénéficié d'avis positifs. Nous avons eu de bons retours mais sans réel impact pour ma carrière. Il faut quand même précisé que R.I.S. Police Scientifique n'a été diffusée que le temps de 4 soirées. Un peu court pour vraiment s'imposer ! Spielberg ne m'a pas du tout appelée pour faire un film, pas encore ! (rires)
Quel genre de rôles aimeriez-vous qu'on vous propose ?
J'aimerais qu'on me propose un rôle difficile qui m'obligerait à faire quelque chose d'extrême, comme me raser la tête par exemple. En fait, j'aimerais interpréter un personnage complètement différent de moi. En fait, j'aimerais en chier dans mon rôle. (rires) Mais c'est difficile que les gens vous autorisent à le faire. Quand on est habitué à vous voir dans un certain type de rôles, les gens ne pensent pas que vous seriez prêt à vous raser la tête ou à prendre des kilos. Pourtant je suis partante ! Mais attention, pas pour n'importe quoi non plus. Il faudrait que ce soit pour un projet qui en valle le coup.
Des projets d'ailleurs, en avez-vous pour les mois à venir ?
Non, je suis déjà très prise par R.I.S. Police Scientifique ! Nous venons de boucler 4 épisodes. Le tournage vient de se terminer hier et il reprendra dans deux semaines. Nous avons 6 épisodes à tourner d'ici décembre. (ndlr : l'interview a été réalisé lors du Festival de Monte Carlo le 26 juin 2006) Ce qui ne nous empêche pas de passer des essais.
Quelles sont vos séries préférées ?J'adore Les Années collège ! Ça reste une série culte pour moi, je trouve qu'elle est jolie, elle est innocente. J'ai regardé quand j'étais petite, petite. Et maintenant quand je tombe sur un épisode, je regarde encore (rires). Six Feet Under aussi ! La série a un côté gore, tout en étant drôle ! C'est un peu cynique, j'aime bien ! Tous les personnages sont intéressants, attachants.
Replongez-vous dans l'interview de Jean-Pierre Michael >>
Propos recueillis par Pascal Muscarnera le jeudi 29 juin lors du 46ème Festival de Monte-Carlo
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