A RETENIR
Pari réussi pour les Indigènes de Rachid Bouchareb. Porté depuis plusieurs années par le cinéaste, le long métrage, soutenu par une campagne de promotion massive de ses cinq acteurs principaux et par leur Prix d'interprétation collectif cannois, réalise d'excellents débuts. Avec 834 805 entrées sur 460 copies, le film réalise la dixième meilleure première semaine de l'année (juste derrière les poids lourds OSS 117, Le Caire nid d'espions ou M : i : III par exemple), et affiche surtout une très belle moyenne, estimée à 1 815 entrées par écran. Si la revalorisation tardive des pensions militaires d'invalidité et des retraites des tirailleurs reste la plus belle victoire du film, cette belle performance au box-office démontre que le public français est enfin prêt lui aussi, à l'instar du gouvernement, à se replonger dans son histoire...
Moins engagée mais plus glamour, la diabolique Meryl Streep n'est pas en reste. Visiblement très attendue, l'adaptation du best-seller Le Diable s'habille en Prada attire ainsi 650 335 spectateurs pour ses débuts dans les salles hexagonales, avec également une belle moyenne (1 288 entrées par copie). Un résultat plutôt rare pour une comédie made in Hollywood...
Du côté des films en continuation, Les Aristos réalisent une belle deuxième semaine avec 222 813 entrées et un cumul proche des 600 000 entrées. Un cap que s'apprête également à franchir le World Trade Center d'Oliver Stone, alors que sa fréquentation connaît une érosion plus rapide que celle du film de Charlotte De Turckheim (- 51% contre - 39 %). Crédités de 775 179 et 680 945 entrées et toujours performants, Quand j'étais chanteur et Je vais bien, ne t'en fais pas devraient pour leur part atteindre le million de billets vendus en fin de carrière.
Yoann Sardet avec www.cbo-boxoffice.com
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