Quel regard portez-vous sur l'aventure Sex & the City ?
C'était une expérience tellement idéale que je n'en changerais pas un seul moment. Sur les six ans, je n'enlèverais pas une seule seconde. Je ne changerais rien et n'aurais rien fait différemment. Ça a été autant une aventure pour moi que pour ceux qui ont aimé la série ou qui y étaient liés. C'est la même chose pour moi.
Avec votre nouveau film, Esprit de famille, souhaitiez-vous casser justement l'image de Carrie Bradshaw ?
Mon travail en tant qu'actrice est de faire des choses intéressantes, différentes et stimulantes. Et je ne pense pas que ça serait très bénéfique de m'inquiéter plus à propos de mon image que des choix à faire, et j'ai toujours fonctionné ainsi. Je ne cherche pas à m'éloigner le plus possible de mon image ou de faire oublier Carrie Bradshaw (ndlr : son personnage dans Sex & the City). Je serais la première personne à m'accrocher à la nostalgie et aux souvenirs. C'est un rôle que j'ai aimé et quitté parce que j'étais heureuse. C'est aux autres personnes d'interpréter et d'analyser ce que je fais. Mon boulot c'est de faire des choix.
Repensez-vous parfois à Sex & the City ?
J'ai aimé Sex & the City et j'y pense tout le temps, encore plus aujourd'hui que je suis à Paris et que je revis pleins de souvenirs. Je chérirai cette période aussi longtemps que je vivrai.
Propos recueillis par Thomas Destouches le 30 novembre 2005