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    Les studios DreamWorks rachetés par Paramount

    Les studios Paramount ont annoncé ce 11 décembre l'acquisition, pour 1,6 milliard de dollars, de Dreamworks, le studio créé en 1994 par Steven Spielberg et producteur entre autres de "La Guerre des mondes" et "Shrek".

    La fin d'un rêve... DreamWorks SKG, studio indépendant né en 1994 de l'association entre Steven Spielberg, Jeffrey Katzenberg (un ancien de chez Disney) et David Geffen (créateur du label qui porte son nom, et qui signa notamment le groupe Nirvana), vient d'être racheté par Paramount Pictures, studio détenu par le géant des médias Viacom, a-t-on appris ce dimanche 11 décembre. Depuis plusieurs mois, les rumeurs allaient bon train concernant d'éventuels repreneurs de la société, dont le catalogue compte des hits du cinéma d'animation (Shrek, Madagascar) mais aussi des films à succès comme American beauty, Gladiator, Collateral et les prochains Munich et Mémoires d'une geisha, sans oublier bien sûr plusieurs réalisations de Spielberg telles que Il faut sauver le soldat Ryan ou La Guerre des mondes. Des discussions avaient été menées pendant plusieurs mois, mais sans aboutir, avec General Electric, la maison mère de NBC Universal, liée depuis longtemps à DreamWorks par des accords de co-production et de distribution (lire notre article).

    Et DreamWorks Animation dans tout ça ?

    Selon l'accord signé vendredi 9 décembre, tous les projets en cours de DreamWorks reviennent à Paramount qui acquiert également le catalogue DreamWorks, soit 56 longs métrages. Celui-ci pourrait cependant être bientôt cédé à d'autres investisseurs, Paramount conservant les droits exclusifs de distribution des films. Si cet achat n'inclut pas DreamWorks Animation, société de production désormais indépendante et qui a fait son entrée en bourse il y un an (lire notre article), Paramount obtient un accord exclusif sur la distribution internationale des productions de DreamWorks Animation, ainsi que l'exclusivité des droits sur les personnages de dessins animés à venir. "Nous n'avons jamais été capables de faire assez de films pour en faire une entreprise économique saine", constate David Geffen, qui, comme Steven Spielberg, conserve sa position dirigeante au sein de DreamWorks, Jeffrey Katzenberg restant pour sa part à la tête de la division animation.

    Julien Dokhan avec AFP

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