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    Deauville 2005 : "Bee season"

    Avec "Bee season", les réalisateur Scott McGehee et David Siegel proposent une réflexion mystique autour de la famille américaine. Tentative courageuse et originale, mais peu convaincante au final.

    C'ETAIT QUAND ?

    Le jeudi 8 septembre à 20h30, hors-compétition.

    QUI ETAIT LA ?

    Les réalisateur Scott McGehee et david Siegel étaient à Deauville pour présenter Bee season.

    DE QUOI CA PARLE ?

    Eliza Naumann, onze ans, vient d'une famille bourgeoise instable. Son père Saul, un professeur d'université, lui préfère son frère, et sa mère Miriam, une scientifique, est absorbée par sa carrière. Lorsqu'elle s'inscrit à un tournoi d'orthographe, sa famille est persuadée de son échec mais, à leur grande surprise, elle gagne. Son nouveau talent lui ouvre des portes, et les sollicitations se font de plus en plus nombreuses.

    QUE RETENIR ?

    Trois ans après être venus présenter le drame Bleu profond, les réalisateurs Scott McGehee et David Siegel sont de retour sur les planches pour dévoiler un projet encore plus ambitieux, Bee season, qu'ils définissent eux-mêmes comme "un thriller mystique". Réflexion sur la famille américaine en général, et la quête de perfection qui l'anime en particulier, le long-métrage brasse de nombreux thèmes : le pouvoir du langage, la communication, les relations parents-enfants, le spectre de l'éclatement familial ou encore l'instinct quasi mystique qu'ont les enfants de comprendre plus vite que les autres les choses essentielles de la vie... Le mystique, justement, tient un rôle majeur dans le film. Bee season aborde le tissu familial en s'attachant sur des valeurs spirituelles auxquelles la famille du film est très attachée tout en centrant son récit autour d'une jeune fille très douée pour les concours d'orthographe. L'intention est louable de traiter du tissu familial sous un angle aussi original. Ainsi, Bee season ne manque pas d'atouts (casting de qualité, idées scénaristiques évidentes, naïveté touchante,...) mais ne convainc pas dans sa manière de lier entre elles les quêtes spirituelles de chacun des membres d'une même famille. Le film, particulièrement confus, ne parvient ainsi jamais à capter l'attention. Pire, impossible de s'attacher à ces personnages luttant contre leurs démons intérieurs. Reste Juliette Binoche et Richard Gere, parfaits dans leur incarnation d'un couple se brisant lentement et qui trouvera son salut par la grâce de sa petite fille.

    Clément Cuyer

    L'ESSENTIEL

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    Scott McGehee et David Siegel (réalisateurs)Richard GereJuliette BinocheMax MinghellaFlora CrossKate Bosworth

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