Mon compte
    Deauville 2005 : "The Ballad of Jack and Rose"

    Le très rare Daniel Day-Lewis revient sous les feux de l'actualité dans le troublant "The Ballad of Jack and Rose", présenté en compétition et réalisé par son épouse Rebecca Miller.

    C'ETAIT QUAND ?

    Le lundi 5 septembre à 15h, en compétition.

    QUI ETAIT LA ?

    La réalisatrice et scénariste Rebecca Miller était à Deauville pour présenter The Ballad of Jack and Rose.

    DE QUOI CA PARLE ?

    Rose a seize ans et vit avec son père dans une petite commune abandonnée sur une île perdue, au nord-ouest des côtes canadiennes. Un isolement total et voulu par le père de la jeune fille qui espère ainsi la protéger du monde moderne. Mais celui-ci fait bientôt la rencontre d'une femme à qui il propose, avec ses deux garçons, de vivre ensemble. Les deux jeunes enfants éveillent soudainement en Rose le désir sexuel, une libération des moeurs de la jeune fille qui apporte son lot de conséquences dramatiques...

    QUE RETENIR ?

    Daniel Day-Lewis réapparaît. Acteur génial et mystérieux, le Britannique se distingue depuis dix ans par une incroyable discrétion le faisant passer aux yeux de certains pour un véritable reclus. Près de trois ans après avoir incarné l'hallucinant "Boucher" de Gangs of New York, il sort de sa retraite avec le très troublant The Ballad of Jack and Rose, réalisé par son épouse Rebecca Miller (fille du dramaturge Arthur Miller). Un drame en forme d'interrogation : comment un ancien hippie, retiré en ermite sur une île en compagnie de sa jeune fille, va-t-il gérer les volontés d'émancipation de cette dernière ? Ainsi confronté à son propre passé et à sa manière de vivre, il va devoir remettre en question ses convictions pour le bien des siens. Reflet d'une certaine conception de la communauté hippie aujourd'hui, le film, assez complexe, offre à Day-Lewis l'occasion de livrer une nouvelle impressionnante composition. The Ballad of Jack and Rose apporte également sont lot de trouble lorsque la libération sexuelle de la jeune héroïne s'accompagne d'un désir incestueux traité avec énormément de sensibilité. En brassant les thèmes de l'innocence, du désir, de l'amour interdit, de la normalité, Rebecca Miller signe un étrange long-métrage qui, à défaut de pleinement convaincre, donne matière à débattre.

    Clément Cuyer

    L'ESSENTIEL

    Fiche film

    Galerie photos

    Rebecca Miller (réalisatrice) Daniel Day-LewisCamilla BelleCatherine Keener

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top