Ancienne Miss Gers, Belinda est une belle femme plantureuse, un tantinet superficielle. Mariée à Bruno, la jeune femme est la pièce rapportée au clan Sauveterre, famille qui ne lui voue pas le plus grand des respects. Explications de son interprète, Muriel Combeau.
Qu'est-ce qui vous a tentée dans l'aventure ?
J'affectionne d'abord un personnage, une histoire ou une ambiance. Quand j'ai lu le scénario de 3 femmes... un soir d'été, Belinda m'a beaucoup amusée. C'est le seul personnage un peu léger de la fiction.
Tout le monde la considère un peu comme la plante verte...
En même temps, ils n'ont pas complètement tort (rires) ! Belinda est un peu idiote. Et puis, elle a le don pour toujours dire ce qu'il ne faut pas, au moment où il ne faut pas. Quand elle dit, par exemple, qu'il est long d'attendre alors que sa belle-mère est en train de mourir, elle ne se montre pas très finaude. Je crois aussi qu'il y a une part d'aigreur chez cette femme qui a raté sa vie.
Pourquoi a-t-elle raté sa vie ?
Il y a quelques années, Belinda a été élue Miss Gers. En gros, elle aurait dû écouter ses copines et suivre madame de Fontenay ! Je pense qu'au milieu de cet univers d'hommes, elle n'est pas super heureuse et épanouie. D'autant que le couple qu'elle forme avec Bruno est en train de se déliter.
Avez-vous travaillé l'attitude physique de cette ancienne Miss Gers ?
La tenue et le texte de Belinda étant déjà très chargés, j'ai essayé d'être la plus "light" possible. De manière générale, je ne suis pas du tout touchée par le travail de composition qui se voit, se remarque. En tout cas, je n'ai pas racheté les costumes de Belinda à la fin du tournage !
Comment décririez-vous Sébastien Grall dans sa manière de diriger les comédiens ?
Je le comparerais à un chef d'orchestre. Il a l'oreille musicale et un sens développé de la tonalité. Je l'adore. De manière générale, le tournage s'est vraiment bien passé. J'ai été très heureuse de retrouver Fanny Cottençon et Nathalie Richard avec qui j'avais déjà tourné il y a plusieurs années.
Propos recueillis par Amélie de Vriese et Céline Boidin