Retour gagnant pour les mauvais garçons de Bad boys 2. Très attendu et profitant d'une large distribution, le duo Will Smith / Martin Lawrence a fait des étincelles ce week-end au box-office américain, avec 46,7* millions de dollars de recettes pour son week-end inaugural. Triplant ainsi le démarrage réalisé par le premier opus en 1995 (15,5 millions en trois jours), cette nouvelle enquête devrait logiquement assurer sa rentabilité dans les semaines et les mois à venir grâce à son exploitation internationale, billet pour un troisième volet souhaité ardemment par son producteur Jerry Bruckheimer et ses deux stars.
Deuxième vague de pirates
Un Jerry Bruckheimer qui fait coup double cette semaine, en plaçant ses Pirates des Caraïbes sur la seconde marche du box-office. Enregistrant la plus faible chute de fréquentation (limitée à seulement 28 %) pour un blockbuster en deuxième week-end depuis le début de l'été, cette aventure emmenée par un Johnny Depp haut en couleurs amasse 33,2* millions ce week-end. Pour Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl, le magot total est estimé à 132,2* millions de dollars, et devrait terminer sa carrière dans les eaux des 250 millions.
D'un James Bond à l'autre
Derrière, La Ligue des gentlemen extraordinaires est un peu moins gâtée : le film perd ainsi 56 % de ses spectateurs et totalise 10,1* millions en seconde semaine. Crédité de 42,4* millions de dollars depuis leurs débuts, les super-héros de Sean Connery devraient toutefois parvenir à assurer leur rentabilité.
L'ancien James Bond devance un pseudo-007, alias Johnny English. Dotée d'un budget de 35 millions de billets verts, emmenée par Rowan Atkinson en espion gaffeur mais également par Natalie Imbruglia et John Malkovich, cette comédie parodique récolte 9,3* millions de dollars pour ses débuts outre-Atlantique, avant sa sortie française ce mercredi 23 juillet. Déjà crédité de 117 millions de dollars de recettes internationales, l'agent triple zéro devrait assurément revenir pour une nouvelle mission...
Classée huitième, l'autre sortie nationale de la semaine, la comédie romantique How to deal avec Mandy Moore, peine pour sa part à trouver son public avec seulement 5,8* millions de dollars ce week-end.
Nemo au plus haut
Derrière Johnny English, plus que les machines de Terminator 3 (totalisant seulement 127,7* millions pour un budget estimé à 200 millions, ce troisième opus ne fera pas mieux que les 204 millions de Terminator 2 : le jugement dernier en 1991) ou les trio de choc et de charme de Charlie's angels - les anges se déchaînent (89,1* millions de recettes totales contre 125 millions pour le premier opus), c'est un petit poisson qui fait (encore) l'événement.
Récoltant 7,2* nouveaux millions de dollars en huitième semaine (avec une chute de fréquentation limitée à seulement 14 % !), Le Monde de Nemo dépasse ainsi la barre des 300 millions de dollars de recettes cumulées. Affichant 303,7* millions de dollars au compteur, cette aventure aquatique estampillée Pixar est seulement le second film d'animation à franchir ce cap après Le Roi lion en 1994. Classé au quinzième rang des plus gros succès de tous les temps outre-Atlantique juste derrière Independence Day, Nemo devrait au final approcher les 330 millions, et rivaliser avec Le Roi lion et ses 328 millions pour une place dans le Top 10 des films les plus rentables de l'Histoire outre-Atlantique et le titre de plus gros succès animé de tous les temps. Affaire à suivre...
Yoann Sardet
Les chiffres du box-office américain
*Les chiffres mentionnés dans l'article sont des estimations, publiées dimanche soir par la société spécialisée Exhibitor Relations.