Kaboul : pourquoi cette série est-elle particulièrement ambitieuse ?
Loriane Cladec
Loriane Cladec
-Rédactrice
Brèves et dépêches, relais de festivals et d’événements, contenus partenaires : Loriane Cladec accompagne la Rédaction depuis la création d’AlloCiné.

Disponible en exclusivité sur france.tv, la série Kaboul est tout simplement l’une des plus ambitieuses de tous les temps : projet international produit par l’Alliance européenne, elleretrace la chute de Kaboul aux mains des talibans, en 2021.

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Un événement historique vécu à échelle humaine

Kaboul, 15 août 2021. À l’heure du retrait des troupes américaines, les talibans entrent dans Kaboul. La famille Nazany doit se résoudre à quitter le pays, comme de nombreux civils, de peur des représailles.

Dans cette situation désespérée et chaotique, sur laquelle plane la menace d'un attentat par l'État islamique, policiers français, diplomates italiens, militaires allemands ou services secrets américains doivent tant bien que mal réussir à se coordonner pour gérer l'afflux de civils. Comment chacun va-t-il réussir à sauver sa vie ? Le compte à rebours est lancé.

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Disponible en exclusivité sur la plateforme france.tv, Kaboul s’avère être l’un des projets les plus ambitieux de ces dernières années. Produits par l’Alliance européenne, les six épisodes de cette série sous haute tension sont en effet le fruit d’une collaboration internationale quasi-inédite.

Un projet d’envergure internationale

Librement adaptée d’un événement dramatique qui a bouleversé le monde entier, la série Kaboul a impliqué des moyens de développement colossaux : production franco-allemande soutenue par l’Union Européenne, elle a été tourné dans plusieurs pays, dont la Grèce, et bénéficie d’un casting international : le belge Jonathan Zaccaï, l’iranien Vassilis Koukalani, la libanaise Darina Al Joundi… Autant de diversité, dans sa production comme dans sa distribution, qui permet à Kaboul d’approcher le réel autant que possible.

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“Nous avons tourné en Grèce, dans la chaleur, avec beaucoup de scènes et de figurants, raconte la réalisatrice Katarzyna Adamik. C’était assez intense de compiler toutes les histoires ensemble, pour qu’elles aient un sens.” Et sa complice Olga Chajdas de compléter : “Nous avons eu beaucoup de chance avec notre distribution internationale. Tous ces acteurs du monde entier sont devenus une seule famille et ont apporté de la lumière, de la vérité et la volonté de se battre pour leurs personnages.”

Autant d’éléments nécessaires pour permettre à la série de dépasser la fiction et d’atteindre, autant que possible, une représentation précise de la réalité des faits. Des soldats débarqués aux familles touchées par cette crise, Kaboul prend le parti d’une narration entremêlée, oscillant d’une histoire à l’autre pour multiplier les points de vue concernés.

Avec une approche chorale et immersive, Olivier Demangel et Thomas Finkielkraut [les créateurs de la série, ndlr] nous plongent dans ces quinze jours de chaos et de basculement, explique Morad Koufane, directeur des fictions internationales et jeunes adultes chez France Télévisions. En suivant des Afghans en fuite, des diplomates tentant d’agir, des militaires confrontés à l’inéluctable, la série explore avec justesse et émotion la complexité de cette crise.

En compétition au festival Séries Mania, Kaboul est à découvrir dès maintenant sur france.tv.

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