Après Joie, Tristesse, Colère, Peur et Dégoût, tous présentés dans le premier volet, Vice-Versa 2 a introduit de nouveaux personnages représentant des émotions plus complexes comme l’anxiété, l’ennui, l’embarras, l’envie et la nostalgie. Mais saviez-vous que d’autres émotions avaient été proposées ainsi qu’une île de la personnalité toute particulière qui aurait parler beaucoup aux ados mais aussi aux adultes ?
Dans une récente interview accordée à ComicBook, le réalisateur de Vice-Versa 2, Kelsey Mann, a dévoilé une idée qui n’a pas été retenue, une île de la personnalité nommée “Procrastination Land” (“Terre de la Procrastination”) qu’il aimerait voir faire partie d’un troisième film potentiel.
Pixar Animation Studios
En effet, le premier volet a présenté les îles, ces terres flottantes qui alimentent les traits de personnalité de Riley comme celle du hockey sur glace, sa grande passion, mais aussi celle de la famille, des bêtises, de l’amitié ou encore de l’honnêteté. “Procrastination Land” pourrait donc faire partie de ces îles spéciales.
“L’un de mes favoris est un endroit que nous avons imaginé appelé Procrastination Land. C’est une île que je possède absolument, surtout lorsque j’étais adolescent. C’était une île qui avait un grand panneau qui disait ‘Terre de la procrastination’, puis ‘Bientôt disponible’. Et Colère disait : ‘Quand vont-ils commencer à construire cet endroit ?! Ça reste simplement là !’ Ils n’ont jamais rien construit. C’est une idée tellement drôle. Nous avons eu du mal à comprendre sa place dans cette histoire en particulier. Je ne vais pas tout vous raconter, il y a d’autres trucs vraiment drôles. Alors je me dis : ‘Cela doit être utilisé d’une manière ou d’une autre à l’avenir.’”
Les autres émotions envisagées
La scénariste Meg LeFauve a, quant à elle, révélé les autres émotions qui n’ont finalement pas été retenues.
“Je pense qu’en termes d’émotion, nous avons vraiment essayé pendant un bon moment d’inclure la honte dans le film et la culpabilité. La honte est davantage une forme de dégoût de soi, une chose qui vous attaque. Nous en avons parlé à de nombreux spécialistes”, a-t-elle expliqué à ComicBook.
Elle a continué : “La différence avec la honte n’est vraiment pas une bonne chose pour vous car il s’agit simplement de vous attaquer. Alors que la culpabilité consiste à assumer ses responsabilités et c’est un comportement, pas qui vous êtes.”
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Cependant, comme elle a ajouté, ces émotions “n’ont jamais vraiment fonctionné” car le cœur de l’intrigue de ce second volet tournait autour de l’anxiété : “Pour cette version, nous voulions vraiment nous concentrer sur l’anxiété. Autrement, ça commençait à trop faire bifurquer le scénario.”
“Mais je pense que nous avons tous ce dégoût de soi en tête, et nous avons pu en parler avec les projections et la façon dont l’anxiété peut être la source de tout cela”, a poursuivi Meg LeFauve. “Je pense donc que c’est dans le film, mais c’est une chose que nous avons explorée et que nous n’avons finalement pas jugée pertinente pour cette version.”
En attendant de savoir si un troisième volet verra le jour avec cette île de la procrastination et ces autres émotions, Vice-Versa 2 est à l’affiche de votre salle de cinéma la plus proche. Et pour revoir le premier opus, direction Disney+.
