À quelques semaines du lancement des Jeux de Paris, Netflix crée l'événement avec Sous la Seine, un film d'horreur à la française qui met en scène des requins dans les eaux de la capitale. Le pitch fou est l'une des raisons de l'important succès du long métrage dans le monde - il se classe dans le top 10 de 93 pays.
Derrière ce concept, une inspiration. Et non, il ne s'agit pas du classique de Steven Spielberg, Les Dents de la mer, qui a empêché de nombreux vacanciers de faire trempette. Pour imaginer le film, le réalisateur Xavier Gens s'est tourné vers Don't Look Up d'Adam McKay, sorti sur Netflix fin 2021.
Cette comédie avec Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence posait un regard satirique sur la politique, les médias et les climatosceptiques. Sous la Seine propose, lui aussi, une lecture écologique. Dans une interview accordée à Variety, Xavier Gens explique :
"L'idée était d'utiliser les réactions de la société française et des politiques pour en tirer une caricature. Ce qui est drôle c'est que tous les dialogues du film sont tirés de vrais discours et de commentaires faits par différentes figures politiques, comme Anne Hidalgo et Valérie Pécresse."
Caricaturer les personnalités politiques
Depuis la sortie du film, les ressemblances entre le personnage joué par Anne Marivin - qui campe la maire de Paris - et les deux femmes politiques ne sont pas passées inaperçues. De la même façon que le présidente interprétée par Meryl Streep dans Don't Look Up cumule de nombreux points communs avec Donald Trump.
"Nous avons changé le contexte de ces répliques, poursuit Xavier Gens. Nous nous sommes moqués de tout ça mais dans certains cas, nous n'avions même pas besoin de les caricaturer. C'était amusant d'inventer une réalité alternative qui met en lumière la stupidité humaine qui prend les pires décisions."
Sous la Seine est disponible sur Netflix.
