Entre les inspirants conseils déclamés par Gandalf, les émouvantes tirades de Sam Gamegie, les galvanisants discours d'Aragorn et les apaisantes interventions de Bilbon, la trilogie du Seigneur des Anneaux réalisée par Peter Jackson au début des années 2000 est une véritable mine d'or en matière de répliques culte.
Adaptant les textes des romans originaux avec subtilité et maestria, les dialoguistes de cette inoubliable épopée cinématographique ont parfaitement su rendre justice au génie littéraire de J.R.R. Tolkien, et se sont ainsi taillé une place de choix parmi les plus célèbres répliques du grand écran.
Alors que Bernard Hill, mémorable interprète de Théoden, s'est éteint il y a un mois, repenchons-nous aujourd'hui sur l'un des discours les plus puissants de toute la trilogie, déclamé par le roi du Rohan face à ses cavaliers, dans le troisième volet de la saga.
"En avant, ne craignez aucune obscurité !"
Alors que les innombrables hordes de Sauron se sont pratiquement emparées de Minas Tirith, en même temps que point l'aube d'un nouveau jour de guerre, paraît un espoir à l'horizon. Le son d'un cor retentit au loin, une forêt de lances hérisse soudain la plaine, le vent fait claquer des centaines d'étendards et des milliers de crinières.
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L'armée du Rohan, alliée que le Gondor n'osait même plus espérer, est enfin arrivée, et Théoden, souverain des Rohirrims, s'apprête à sonner la charge. Pleinement conscient du fait que cet assaut sera peut-être son dernier, il est bien décidé à rappeler aux fantassins tremblants du Mordor que les Seigneurs des Chevaux ne transigent pas avec l'ennemi.
"Debout ! Debout, cavaliers de Théoden !"
Porté par la magistrale partition d'un Howard Shore en état de grâce, le roi du Rohan livre alors un discours qui compte parmi les plus beaux du cinéma. Fougueux, tranchants, puissants, les mots qu'il prononce portent déjà un coup sévère aux armées de Sauron, avant même que la moindre lance n'ait atteint sa cible.
"En avant, ne craignez aucune obscurité ! Debout ! Debout, cavaliers de Théoden ! Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclats ! Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève ! Au galop, au galop ! Courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !"
Ayant pris soin de gratifier chaque javelot de ses officiers d'un symbolique coup d'épée, le Roi du Rohan condamne tout simplement son ennemi "à mort". Son cri, repris à l'unisson par l'ensemble de son armée, ouvre alors l'une des séquences les plus grandioses de toute la trilogie.
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