Tout a commencé avec un court métrage de 11 minutes, Laura Hasn't Slept, sorti en 2020. Le film fait sensation et pousse son réalisateur Parker Finn à imaginer un long métrage qui étendrait le concept initial. Deux ans plus tard, Smile est né.
Phénomène en salle
L'histoire suit le cauchemar d'une psychiatre, Rose (Sosie Bacon), témoin de la mort tragique d'une de ses patientes dans son cabinet. Très vite, des événements inquiétants se produisent : Rose aperçoit des personnes aux sourires troublants et mortels.
Smile fait directement référence au court métrage du cinéaste : la première victime du film n'est autre que l'héroïne de Laura Hasn't Slept. À la manière de It Follows, les sourires qui tuent se propagent comme un virus tandis que le personnage principal enquête pour mettre un terme à ce calvaire.
Original, tendu et surtout effrayant, ce premier film a trouvé son public dès sa sortie en salle et d'une manière plutôt inattendue. Doté d'un budget de 17 millions de dollars - une somme modeste mais plutôt conséquente pour un premier long métrage -, Smile en rapportera 217 millions.
En France, le film s'est installé sur le long terme, grâce au bouche-à-oreille, pour dépasser le million de spectateurs.
Un concept original
La raison d'un tel engouement est plutôt évidente. À une ère où l'originalité se fait de plus en plus rare dans le cinéma d'horreur, le film de Parker Finn, qui n'est ni un remake, ni un reboot, tient sur un vrai concept solide.
Au détour de quelques scènes terrifiantes, il propose également des imageries très fortes - comme celle d'une créature au design très intéressant dans son climax final.
Le succès est tel que le studio Paramount n'a pas tardé à lancer une suite, toujours réalisée par Parker Finn. Déjà daté pour le 16 octobre 2024 - soit un peu plus de deux ans après la sortie de l'original -, ce nouveau chapitre suivra des personnages inédits. Au casting, on retrouvera Naomi Scott, Lukas Gage ou encore Rosemarie Dewitt.
Smile est disponible sur la plateforme Paramount+.