Le lundi 8 janvier prochain signe le grand retour sur nos écrans de télévision de Plus belle la vie. Exit France 3, c’est désormais sur TF1 que sera proposée cette suite qui n’en est pas vraiment une, et qui a été renommée pour l’occasion Plus belle la vie, encore plus belle.
Si la série va voir l’arrivée de nombreux nouveaux visages, TF1 a tout de même réussi à faire revenir une pléthore d’anciens acteurs qui ont marqué les 18 années d’existence de Plus belle la vie. Parmi eux se trouve Laurent Kérusoré, qui prête ses traits depuis mars 2005 à Thomas Marci, un personnage devenu aujourd’hui incontournable dans l’histoire du feuilleton.
Alors que Plus belle la vie, encore plus belle arrivera le 8 janvier à 13h40 sur TF1, AlloCiné a eu l’occasion de s’entretenir avec le comédien afin de discuter de l’évolution de Thomas dans cette suite
AlloCiné : Cela fait maintenant plus d’un an que nous avons quitté Thomas Marci. Où allons-nous retrouver votre personnage dans Plus belle la vie, encore plus belle ?
Laurent Kérusoré : C’est étrange parce que c’est une question que tout le monde me pose. Je ne sais pas où il en est parce que je ne me suis pas vraiment posé la question de ce qu'il s’était passé pendant cette année de coupure. J’ai cependant pris un grand plaisir à retrouver Thomas.
Quand j’ai lu les textes, j’ai immédiatement retrouvé le personnage. Ce Thomas naïf, gentil, empathique, un peu concierge sur les bords, mais pour le bien de ses amis. Mais après, ce qu'il est devenu pendant cette année- là, je ne sais pas.
En tout cas, une chose est sûre, c'est que je l'ai retrouvé tout de suite. Il faut dire que j’ai joué ce personnage pendant 18 ans. On me dit souvent d’ailleurs que je suis comme Thomas, mais je ne suis pas du tout d’accord. Thomas est patient et naïf mais nous sommes très différents.
A la fin de Plus belle la vie, Killian (Tim Rousseau) avait hérité du Mistral, tandis que Thomas était à la tête du Marci, le restaurant concurrent. Dans Plus belle la vie, encore plus belle, les frères sont désormais associés avec Barbara (Léa François) dans le nouveau bar du Mistral. Comment se passe la collaboration entre les deux frères ?
Ça se passe super bien entre eux. C’était de toute façon l’une de mes conditions : je voulais repartir dans de nouvelles aventures avec Tim Rousseau, qui est un acteur que j’aime beaucoup. Et puis ce bar, c’est aussi la continuité de l’histoire.
Il leur est arrivé des petits malheurs et là ils se retrouvent. Ils ont la chance dans l’histoire que les assurances remboursent très vite (rires). Ce qui leur a permis d’ouvrir un bar-restaurant ensemble. Je pense que si la série ne s’était pas arrêtée, c’est ce qui se serait passé pour eux.
Quand TF1 vous a proposé de revenir dans Plus belle la vie, encore plus belle, avez-vous accepté immédiatement ou vous avez eu un petit moment d’hésitation ?
Oui j’ai accepté tout de suite. Vincent Meslet (le directeur général de Newen Studios, ndlr) a été surpris. Il voulait me donner quelques jours de réflexion mais je n’en avais pas besoin. Pour moi c’était logique. J’ai toujours dit que si Plus belle la vie devait durer 40 ans, j’aurais joué le personnage de Thomas pendant 40 ans.
On me dit souvent que je m’enferme dans un personnage mais je m’en fiche. Je suis heureux tous les jours d’aller au travail. Aujourd’hui je vis bien grâce à Plus belle la vie et à Thomas. C’est un personnage que j’aime donc c’est un vrai luxe pour moi. Je ne peux pas fermer la porte à autant de plaisir.
Avez-vous eu peur que TF1 modifie l’essence de Plus belle la vie dans cette suite ?
Pour l’instant, j’ai une entière confiance en TF1. Je suis juste acteur, ce qui m’intéresse c’est le texte et le jeu. Il y a des gens beaucoup plus calés que moi qui s’occupent de l’image de la série. Je pense qu’ils ont su s’adapter à une nouvelle télé.
Aujourd’hui, les gens de mon âge regardent encore la télévision mais les jeunes générations regardent en replay sur des tablettes. Je préfère me laisser guider. Mon seul boulot c’est d’arriver à l’heure et de connaître mon texte.
Pour le reste je leur fais confiance. Par contre, c’est vrai que je me sens très gâté de voir le respect qu’a la chaîne envers le travail que nous avons fait pendant 18 ans.
Est-ce que ce n’était pas un peu étrange de retourner dans les studios et de découvrir les nouveaux décors de Plus belle la vie, encore plus belle ?
Heureusement que les décors avaient changé. Avec ce qui s’est passé l’année dernière, ça aurait été plus délicat pour moi de retourner sur une place du Mistral inchangée. Et puis c’est une nouvelle série, un nouveau projet, il y a de nouveaux acteurs. Ça nous met un petit coup de boost.
Comment se passe la collaboration avec TF1 ?
Elle se passe très bien. Chez TF1, il y a un professionnalisme hallucinant. Je me rappelle du premier jour, quand la ministre de la culture est venue inaugurer le Mistral, on a vu un troupeau de gens arriver. C’était les responsables de la communication de la chaîne. Nous avons été surpris. On se sent épaulé et aiguillé. Ça fait du bien.
