Oserez-vous l'originalité ? La plateforme Prime Video accueille le film On m'appelle Alléluia, dans lequel le héros finit par se défendre avec une machine à coudre mitrailleuse ! Si, si !
Et voici le meilleur western de tous les temps selon les spectateurs !
Dans On m'appelle Alléluia, Maximilien, empereur du Mexique, souhaite vaincre une bonne fois pour toutes les révolutionnaires en achetant des mitrailleuses et en envoyant le paiement à son fournisseur sous la forme de bijoux.
Sauf que les rebelles menés par le général Ramirez entendent parler de cette transaction et engagent le mercenaire Alléluia pour mettre la main sur ces bijoux. Mais Maximilien ne se laissera pas faire, tout comme des truands et une bonne-sœur, eux aussi intéressés par ce trésor !
Le titre original se traduit littéralement par "Face je te tue, pile... tu es mort - Ils m'appellent Alléluia". On devine donc déjà que ce western, italien d'origine, sera teinté de comédie, et on n'est pas déçu !
Mais si la comédie ne vole pas très haut, le film ne tombe dans les travers d'un Trinita, par exemple, et propose quand même son lot de fusillades et de coups fourrés, comme on peut aussi l'espérer d'un western européen de cette époque.
Et on ne vous a pas menti, le film comporte plusieurs scènes dans lesquelles Alléluia dézingue ses adversaires par dizaines... avec une machine à coudre mitrailleuse ! La preuve :
Alléluia est joué par George Hilton, acteur qui avait explosé en jouant le frère ivrogne mais bon tireur de Franco Nero dans Le Temps du massacre (1966). Dès 1967, il tourne sept films dont six westerns. Au total, il en mettra 20 en boîte entre 1966 et 1975.
La plupart de ses personnages ont plus d'un tour dans leur sac, prévoyant souvent trois plans de secours pour s'assurer de mettre la fin sur un magot ou d'accomplir une implacable vengeance.
A noter qu'On m'appelle Alléluia aura une suite, Alléluia défie l'ouest (en version originale : 'Il West ti va stretto, amico... è arrivato Alleluja'), du même réalisateur, avec une partie de l'équipe du premier et, en bonus, le Français Raymond Bussières. Mais ce numéro 2 est hélas relativement introuvable.