Du 30 novembre au 9 décembre, Djeddah, ville côtière à quelques kilomètres de la Mecque, accueille le fastueux festival de cinéma saoudien. Cette troisième édition qui rassemble nombre de professionnels et de talents venus du monde entier, témoigne de la volonté infaillible du Royaume de soutenir et développer son industrie cinématographique. Cinq ans après la levée de son interdiction, le cinéma fait partie intégrante du plan national saoudien, Vision 2030, afin d’assurer la transition vers un nouveau modèle de développement économique, plus libéral et ouvert sur le monde.
À Djeddah, les festivités débuteront ce soir avec la première mondiale de HWJN réalisé par Yasir Al Yasiri et adapté du roman fantastique saoudien d’Ibraheem Abbas. Cela, après le défilé de stars sur le tapis rouge qui sera foulé notamment par Baz Luhrmann, réalisateur et producteur d’Elvis et Moulin rouge, envisageant par ailleurs de revenir tourner son prochain film. Il présidera le jury de la compétition officielle, composé de 17 films, (qui tenteront de succéder à Hanging Gardens du cinéaste irakien Ahmad Yassin Al Daradji, prix du Meilleur film en 2022) aux côtés de l'acteur suédo-américain Joel Kinnaman (Silent Night, For All Mankind, Suicide Squad), de l'actrice indienne Freida Pinto (Slumdog Millionaire, Knight of Cups), nommée aux Bafta Awards, de l'actrice égyptienne Amina Khalil (Grand Hotel) et de l'actrice espagnole Paz Vega (Sex and Lucía, The OA).
La compétition des courts métrages, quant à elle, sera scrutée par la saoudienne Hana Alomair, cinéaste à l'origine de la série Netflix Whispers, l'acteur franco-marocain Assad Bouab (Dix pour cent) et le réalisateur primé turco-allemand Fatih Akin (Rheingold, In the fade). Le festival honorera par ailleurs l’immense star indienne Ranveer Singh, l’actrice Diane Kruger, et Abdullah Al-Sadhan, acteur et scénariste saoudien. Côté invités, le tapis rouge a vu défiler de stars comme Will Smith, Sharon Stone, Johnny Depp ou encore Maiwenn, venue présenter sa Jeanne du Barry.
La compétition officielle :
- Inchallah un fils d’Amjad Al Rashid (Jordanie/Arabie saoudite/Égypte/France)
- Par-delà les montagnes de Mohamed Ben Attia (Tunisie/France/Belgique)
- Norah de Tawfik Alzaidi (Arabie saoudite)
- Hidding Saddam Hussein de Halwakt Mustafa (Irak/Norvège)
- Backstage d’Afef Ben Mahmoud et Khalil Benkirane (Maroc/Tunisie/Belgique/Qatar)
- The Teacher de Farah Naboulsi (Palestine/Royaume-Uni/Qatar)
- Dalma de Humaid Alsuwaidi (Émirats arabes unis)
- Mandoob d’Ali Kalthami (Arabie saoudite)
- Six pieds sur terre de Karim Bensalah (Algérie/France)
- Dear Jassi de Tarsem Singh Dhandwar (Inde)
- In Flames de Zarrar Khan (Pakistan/Canada)
- Wakhri (One of a Kind) d’Iram Parveen Bilal (Pakistan/USA)
- Sunday de Shokir Kholikov (Ouzbékistan)
- Tiger Stripes d’Amanda Nell Eu (Malaisie/Taïwan/Singapour/France)
- Roxana de Parviz Shahbazi (Iran)
- Evil Does Not Exist de Ryûsuke Hamaguchi (Japon)
Les séances spéciales :
- To My Son de Dhafer El-Abidine (Arabie saoudite/Émirats arabes unis)
- Jeanne du Barry de Maïwenn (France/Arabie saoudite)
La section “Arab Spectacular” :
- Les Filles d’Olfa de Kaouther Ben Hania (Tunisie/France/Arabie saoudite/Allemagne)
- Hajjan d’Abu Bakr Shawky (Arabie saoudite/Égypte)
- Khaled El Sheikh Between Two Fires, Art and Politics de Jamal Kutbi (Arabie saoudite)
- Fever Dream de Faris Godus (Arabie saoudite)
- Three de Nayla Alkhaja (Émirats arabes unis/Thaïlande)
- Hwjn de Yasir Alyasiri (Arabie saoudite/Émirats arabes unis)
- Back to Alexandria de Tamer Ruggli (Égypte/France/Suisse)
- Naga de Meshal Aljaser (Arabie saoudite)
- Shamareekh d’Amr Salama (Égypte)
- Yesterday After Tomorrow d’Abdulghani Alsaigh (Arabie saoudite)
- A Nose and Three Eyes d’Amir Ramses (Égypte/Émirats arabes unis)
- I Am Al-Ittihad de Hamza Tarzan (Arabie saoudite)