Si on se gardera bien d'en faire une généralité, parce que tout dépend évidemment du film et plus encore de son metteur en scène, il arrive fréquemment que le premier et dernier plan d'un film se répondent. Symétrie parfaite, ouvrir et refermer son histoire sur le destin de son ou ses personnage(s)...
Les exemples abondent; de la symétrie parfaite du premier et dernier plan, admirables, de La Prisonnière du désert de John Ford, où John Wayne se tient dans l'encadrement de la porte d'une maison. Le drapeau américain du Soldat Ryan de Spielberg; pâle et délavé au début, reprenant quelques couleurs à la fin, mais toujours flottant au vent.
Voici un petit quiz sur cette thématique de premier et dernier plan d'un film. Neuf questions; à vous de déterminer s'il s'agit du premier ou dernier plan de l'oeuvre !
Certains films présentent une particularité assez originale : ils débutent et se terminent dans le même décor et au même instant narratif de l’histoire. C’est par exemple le cas du Pulp Fiction de Quentin Tarantino.
Le film s’ouvre en effet sur une simple discussion dans un diner autour d’un café entre les acteurs Tim Roth et Amanda Plummer. Quand soudain l’homme se lève pointant un revolver vers les clients et prononce alors cette phrase devenue célèbre "Everybody be cool, this is a robbery ! / Que tout le monde reste calme, c’est un hold-up !", la femme se joignant alors à lui avant que ne résonnent les accords de guitare de la désormais légendaire introduction de Misirlou.
On se retrouve donc au restaurant à la toute fin du film mais avec cette fois deux autres personnages, Vincent Vega et Jules Winnfield, eux aussi en plein dialogue savoureux à la sauce tarantinienne. Et alors que Vincent se rend aux toilettes, Jules resté seul à table assiste au braquage du début du film, dont nous suivons finalement le déroulement.