DE QUOI ÇA PARLE ?
Située dans le monde diabolique de The Boys, Gen V étend l'univers à l'Université Godolkin, la prestigieuse université réservée aux super-héros où les étudiants s'entraînent pour devenir la prochaine génération de héros, avec de préférence, des contrats très lucratifs.
Au-delà du chaos typique de l'université, qui consiste à se trouver soi-même et à faire la fête, ces jeunes sont confrontés à des situations explosives... littéralement. Alors que les étudiants se disputent popularité et bonnes notes, il est clair que les enjeux deviennent beaucoup plus importants lorsque des super-pouvoirs sont impliqués.
Lorsque le groupe de jeunes super découvre que quelque chose de plus grand et de plus sinistre se passe à l'école, ils sont mis à l'épreuve : seront-ils les héros ou les méchants de leur histoire ?
Gen V, une série créée par Craig Rosenberg.
C'EST AVEC QUI ?
Qui dit nouvelle série dit nouvelle distribution. Dans le rôle principal, celui de Marie Moreau, on retrouve Jaz Sinclair. Elle donne la réplique à Chance Perdomo, Lizze Broadway, Shelley Conn, Maddie Phillips, London Thor, Derek Luh, Asa Germann mais aussi Patrick Schwarzenegger.
Trois acteurs de The Boys reprennent leurs personnages, comme Colby Minifie, P.J. Byrne et Jessie T. Usher, de retour dans le costume de A-Train.
ÇA VAUT LE COUP D'ŒIL ?
Dans un bain d'outrance et de provocation, The Boys a su tirer son épingle du jeu. Rajouté à cela l’euphorie autour des super-héros, le succès était garanti. Après trois saisons - et une quatrième déjà tournée mais pas encore annoncée -, la série se prolonge avec un nouveau projet, Gen V.
Cette fois, changement de décor et place à l’université Godolkin, une fac qui forme les super-héros de demain. On passe des adultes aux adolescents et là encore, la recette prend. Elle est même encore plus jouissive.
Derrière son ton toujours aussi poussif, ses blagues faciles et ses effets trash, la série propose une intrigue entourée de mystères. Des élèves sont emmenés de force dans le sous-sol de l’établissement et un bruit court autour de “la Forêt”. Que renferme-t-elle et quelle menace représente-t-elle pour les élèves ? C’est tout ce que les personnages - et les téléspectateurs - doivent découvrir.
Comme pour The Boys, l’un des intérêts de Gen V se trouve dans les pouvoirs extravagants de ses personnages. Fait intéressant, chacune de leur capacité symbolise l’épreuve difficile que peut être l’adolescence.
Le personnage principal, Marie, doit s’automutiler pour libérer son sang qui lui sert d’arme. Sa copine de chambre, Emma, doit se faire vomir pour rapetisser. Jordan Li a la capacité de changer de genre, au grand dam de sa famille. Trouble alimentaire, quête d’identité… La métaphore n’est pas subtile pour un sou mais reste intéressante.
Cela va sans dire, Gen V dispose également de son propre lot de scènes choc et ce, dès l'ouverture de l’épisode un dans laquelle les menstruations de l’héroïne viennent bouleverser - et c’est peu de le dire - le cours de sa vie.
On pense également à cette scène de sexe peu habituelle où un élève demande à sa camarade d’utiliser son super-pouvoir pour le masturber. Inutile d’en dire plus, il faut le voir pour le croire.
En réalité, on fait vite le tour de cet effet faussement subversif qui paraît très souvent forcé. Avec son casting convaincant et ses beaux effets visuels, Gen V a bien d’autres qualités pour briller et faire de l’ombre à son modèle original. C’est bien parti.
Gen V est disponible sur Prime Video.