Un parcours hors-normes…
La volonté et le travail suffisent-ils à atteindre nos rêves les plus fous, même si notre naissance nous destine à un tout autre chemin ? C’est la question posée par la réalisatrice Alejandra Marquez Abella (La Bonne Réputation) dans son dernier film, Plus tard j’atteindrai les étoiles, disponible sur Prime Video.
Fils d’agriculteurs immigrés, José Hernandez, incarné par Michael Peña, passe son enfance entre les États-Unis et le Mexique. Brillant élève, passionné de mathématiques et avide de connaissances, il ne peut aller à l’école que la moitié de l’année et doit aider sa famille lors des récoltes. Les mains dans la terre, il contemple le ciel et se pose mille questions sur les mystères qui y résident.
Prêt à tout pour trouver des réponses aux pensées qui l’occupent jour et nuit, il décide de s’éloigner progressivement du chemin tracé d’office par sa famille et s’accroche autant qu’il le peut aux études.
Avec l’aide de ses enseignants, de ses parents admiratifs puis de son épouse (Rosa Salazar d’Alita : Battle Angel), José va tout faire pour réaliser son rêve et partir à la découverte de l’espace. Découvrez sa vie hors du commun, semée d’embûches et de doutes, mais aussi d’efforts et d’espoirs.
… totalement irréaliste ?
Ce destin vous paraît totalement fantasque ? Pourtant, l’histoire de José Hernandez, qui a eu la chance de compter sur la bienveillance de son entourage (de ses professeurs encourageants à ses parents, prêts à se “sacrifier” pour lui permettre de poursuivre ses études), est bel et bien réelle.
Né en 1962, José Hernandez est parvenu à réaliser son rêve au terme d’un parcours pour le moins atypique. Malgré la condition modeste de sa famille et une scolarité interrompue par de nombreux déplacements, Hernandez a mené une carrière d’ingénieur avant d’intégrer la célèbre NASA et d’explorer l’espace, enfin.
Semblant suivre la devise de l’agence fédérale, “Per astera ad astra” (“A travers la difficulté, jusqu’aux étoiles”), José Hernandez a prouvé que le ciel peut être atteint à force de travail intensif et d’efforts continus.
Une détermination sans relâche que Alejandra Marquez Abella voulait capter dans son essence en suivant son personnage principal de l’enfance à la réalisation de son rêve.
Elle-même d’origine mexicaine, la réalisatrice déclare à That Hashtag Show qu’elle souhaitait “représenter avec fidélité la manière dont les communautés latines s’entraident. [...] Je veux que les Mexicains et Mexicano-Américains se reconnaissent à l’écran et se disent “C’est moi !”.”
Découvrez le portrait inspirant de José Hernandez dans Plus tard, j’atteindrai les étoiles, disponible sur Prime Video.