Le 23 août 2006, une jeune autrichienne est retrouvée huit ans après sa disparition. Pendant 3096 jours, Natascha Kampusch vit séquestrée dans le sous-sol de son ravisseur, Wolfgang Přiklopil.
Deux ans plus tard, toujours en Autriche, une autre affaire similaire défraye la chronique. Cette fois, Elisabeth Fritzl, 42 ans, révèle avoir été emprisonnée et violée par son père pendant 24 ans.
Ces récits sordides ont fortement marqué la société occidentale, révélant ainsi le pire de l’être humain. De nombreux documentaires, films et livres s’inspirant de ces affaires ont par la suite été réalisés.
La série Chère petite, numéro un sur la plateforme Netflix, s’inscrit pleinement dans cette mouvance. Mais avant d’être une fiction de six épisodes, il s’agit avant tout d’un best-seller de l’Allemande Romy Hausmann.
Habituellement, ces histoires trouvent leur conclusion lorsque les victimes retrouvent leur liberté. C’est tout le contraire de Chère petite et c’est ce qui fait toute son originalité. Quand une mère et sa fille s’évadent d’une cabane sécurisée et se retrouvent entre les mains de la police, l’affaire ne fait que commencer.
Chère petite reprend tous les codes du thriller policier avec une enquête menée tambour battant et une série de rebondissements qui vient même questionner le véritable rôle des victimes.
Netflix a toujours été la plateforme idéale pour les passionnés d’histoires de détective - on se souvient encore de l’excellente fiction danoise Octobre. Avec Chère petite, elle a trouvé de quoi rendre leurs abonnés de nouveau accro.
Chère petite est disponible sur Netflix.