Premier long métrage en solo de Marie Amachoukeli (qui a coréalisé Party Girl, avec Samuel Theis et Claire Burger), àma Gloria est un drame touchant qui a fait l'ouverture de la Semaine de la Critique au dernier Festival de Cannes. Sortant aujourd'hui en salles, le film a été bien accueilli par la presse puisque sa moyenne est de 4/5 (pour 22 critiques).
De quoi ça parle ?
Cléo a tout juste six ans. Elle aime follement Gloria, sa nounou qui l’élève depuis sa naissance. Mais Gloria doit retourner d'urgence au Cap-Vert, auprès de ses enfants. Avant son départ, Cléo lui demande de tenir une promesse : la revoir au plus vite. Gloria l’invite à venir dans sa famille et sur son île, passer un dernier été ensemble.
Ce qu'en pense la presse :
Selon Dernières Nouvelles d'Alsace :
"Àma Gloria ne serait pas un grand beau film sur l’enfance, à hauteur d’enfant, s’il n’était pas miraculeusement joué." Par Nathalie Chifflet 5/5
Selon Le Journal du Dimanche :
"Le regard que porte sur Cléo la réalisatrice déborde d’empathie et d’humanité en appréhendant les situations avec naturalisme pour retranscrire leur vérité. Un geste artistique qui foudroie par sa douceur, sa tendresse, sa délicatesse, sa simplicité, son humilité et sa pureté." Par Stéphanie Belpêche 5/5
Selon L'Humanité :
"Marie Amachoukeli filme à hauteur d’enfant l’amour entre une petite fille de 6 ans et sa nounou capverdienne, obligée de rentrer dans son pays. Présenté à Cannes à la Semaine de la Critique, ce mélo assumé touche en plein cœur." Par Sophie Joubert 4/5
Selon L'Obs :
"A contre-courant de notre époque, ce film bienveillant, solaire et sororal (que sont Gloria et Cléo sinon deux sœurs sans mères), qui réconcilie le Nord et le Sud, Paris et l’Afrique de l’Ouest, n’est pas seulement beau et juste de bout en bout, il fait aussi un bien fou." Par Jérôme Garcin 4/5
Selon La Croix :
"Tourné à hauteur d’enfant, le film de Marie Amachoukeli, par sa justesse et sa poésie, touche jusqu’aux larmes." Par Céline Rouden 4/5
Selon Les Inrockuptibles :
"Nous sommes vite subjugué·es par la pudeur, la retenue, la douceur de la mise en scène, qui ne tombe jamais ni dans l’excès de sentiments ni dans le misérabilisme, et par ses deux interprètes : Ilça Moreno et surtout la jeune Louise Mauroy-Panzani, bouleversante et déjà si mûre pour son âge." Par Jean-Baptiste Morain 4/5
Selon Libération :
"La force du film repose à la fois sur le jeu exceptionnel de Louise Mauroy-Panzani, actrice née dont la sincérité crève l’écran mais aussi dans sa direction." Par Marie-Eve Lacasse 4/5
Selon Télé 2 semaines :
"Entrecoupé de séquences d'animation reflétant l'état d'esprit de Cléo, qui fait l'expérience de la séparation, cet attachant récit d'apprentissage doit beaucoup à ses deux interprètes principales." Par Sébastien Ors 3/5