C'était attendu : le succès de Barbie dépasse le cadre des salles de cinéma et rejaillit sur les vendeurs de jouets. Pour le plus grand bonheur de Mattel, créateur de la célèbre poupée dont Greta Gerwig a tiré un film qui cumule, à ce jour, plus d'1,2 milliard de dollars de recettes dans les salles mondiales.
La vie n'était pas aussi rose pour la firme, qui accusait une baisse de son chiffre d'affaires de 12% en un an. Dû en grande partie à un recul des ventes de poupées s'élevant à 7% dans le monde. Mais Margot Robbie et Ryan Gosling ont remis des paillettes dans leurs vies et comptes.
Interrogée par Le Parisien, l'experte pour la société d'étude Circana spécialisée dans la consommation Frédérique Tutt affirme que les ventes de Barbie ont augmenté de 20% en France dans la semaine qui a suivi la sortie du film chez nous. Les chiffres exacts étant tenus secrets, il est difficile de se prononcer davantage sur le côté spectaculaire de cette hausse.
Mais celle-ci se produirait également dans le reste du monde. Et notamment en Afrique du Sud, où l'augmentation est d'environ un tiers. Le phénomène devrait perdurer, voire s'amplifier, pendant la période de Noël (qui débute dès la rentrée dans les magasins de jouets). Et que l'on doit principalement aux ados et adultes nostalgiques, plus qu'aux enfants.
C'est à eux que s'adressent avant tout les poupées à l'effigie des personnages du film (dont l'héroïne avec sa robe vichy rose), qui coûtent entre 49 et 99 euros, contre 20 pour une Barbie classique en moyenne. Et si la Barbie Manie ne faisait que (re)commencer ?