En apparence, Jodie est un adolescent comme les autres. Mais lorsqu’un camion tombé d’un viaduc vient s’écraser sur le jeune garçon, des soupçons à son sujet apparaissent. Pourquoi est-il encore en vie ? Comment a-t-il pu survivre sans aucune égratignure ?
Très vite, les capacités du héros se veulent de plus en plus visibles. Il peut changer l’eau en vin, sauver un homme atteint de surdité et semble entendre des voix. Et si Jodie, qui ignore tout de l’identité de son père, était en réalité le fils de Dieu ?
L'Élu, nouvelle série de six épisodes disponible sur Netflix, est l’adaptation des comics créés par Mark Miller (Kick Kass, Kingsman) et Peter Gross. L’action, qui se déroule aux Etats-Unis dans l’histoire originale, est ici délocalisée au Mexique et s’ouvre sur une scène très violente. Un point de départ étonnant et qui éveille notre curiosité quand on sait que la série semble pourtant destinée à un public d’adolescents.
C’est le cas pour la suite de l’intrigue où L’Élu se présente comme un drôle de mélange entre Stand by Me - pour sa bande d’ados soudés - et Stranger Things - les pouvoirs sans limites ne sont pas sans rappeler ceux d’Eleven. La série propose un parti pris artistique intéressant avec un format de l’image en 4:3 et une photographie très naturaliste qui vient chercher du côté de Terrence Malick - la comparaison s’arrête là.
Si L’Élu est une fiction intéressante pour son mysticisme et son postulat original, elle n’en reste pas moins terriblement prévisible. On devine, dès le premier épisode, où va nous emmener la série et quel secret elle va nous révéler sur son personnage principal. Le comble : il faut attendre la fin du dernier épisode pour que l’intrigue se décide enfin à cracher le morceau. Une fin qui annonce, par ailleurs, une saison 2. En espérant qu'elle surprenne un peu plus.
L’Élu est disponible sur Netflix.