Il n'y a pas qu'Indiana Jones qui figure dans le top des meilleurs films d'aventure. Il y a une autre saga, un peu trop vite oubliée et qui pourtant, a de nombreux points communs avec Indy. On vous parle bien sûr de La Momie qui est devenu le nouvel Indiana Jones pour une nouvelle génération. On vous explique !
Rick O'Connell a vaincu la momie il y a 24 ans, mais comme Imhotep aimait à le dire, la mort n'est qu'un début. Le remake de La Momie, film d'action et d'aventure mené par Brendan Fraser, s'est avéré aussi durable que son méchant bardé de bandelettes. Et les cinéphiles des années 90 s'en souviennent encore avec tendresse.
Bien qu'inspiré d'un film d'horreur en noir et blanc datant de plus de 90 ans, La Momie version 1999 doit plus à Harrison Ford qu'à Boris Karloff. Avec son sens de l'aventure et de l'épouvante, quelques fantômes et un casting exceptionnel, le film à grand spectacle de Stephen Sommers a recréé la magie d'Indiana Jones pour les millennials.
Du fun
La Momie et Indiana Jones s'inspirent tous deux de la même époque, les films des années 1930. En créant Indiana Jones, Steven Spielberg et George Lucas ont voulu faire revivre l'esprit des vieux feuilletons et des magazines pulp.
Indy était la version moderne de Doc Savage, un aventurier qui explorait de nouvelles terres étranges et relevait des défis fous. En raison de sa sortie près de 20 ans après Les Aventuriers de l'Arche perdue, La Momie a pu invoquer non seulement l'esprit de ces vieux feuilletons de la même manière, mais aussi celui d'Indiana Jones lui-même.
Mais La Momie a aussi sa propre histoire. La Momie de 1932, l'un des films de monstres classiques de la série des Universal Monsters, a fourni au film de 1999 son nom et son intrigue générale. Et le remake reprend ces idées et les exploite.
Mais il opère un changement de genre en introduisant l'ancienne intrigue dans un autre moule, celui qu'Indiana Jones avait si bien fait revivre, et le fait de manière spectaculaire.
Brendan Fraser est Harrison Ford mais avec un côté un peu niais
Brendan Fraser est, comme toujours, excellent dans ce rôle. Et il faut rappeler qu'il était lui aussi un sex-symbol dans les années 1990. Et sans Brendan Fraser, La Momie ne fonctionne pas, tout comme Harrison Ford fait partie intégrante du succès d'Indiana Jones.
Dans le rôle de Rick O'Connell, il est capable de faire une véritable démonstration de ses talents, transmettant sans effort une large gamme d'émotions à travers une variété de scènes énormes et de moments plus calmes.
Lorsqu'on le découvre la première fois en prison, c'est un nihiliste joyeux qui reste quelque peu distant une fois libéré. Mais O'Connell s'ouvre peu à peu, trouvant sa raison d'être, son courage et une envie de romance. Fraser a l'allure d'un héros de roman classique, mais il a le charme et la chaleur nécessaires pour faire d'O'Connell plus qu'un simple aventurier.
Un sens exacerbé de l'aventure
Indiana Jones est un mauvais archéologue, mais c'est un héros extraordinaire. Il en va de même pour O'Connell et Evie (Rachel Weisz), qui sont des pilleurs de tombes destructeurs, même selon les normes des années 1920. Mais ce n'est pas le but de ces films. Il s'agit de partir à l'aventure, en s'inspirant du passé et des mystères exagérés des pays étrangers.
Regarder O'Connell hurler dans le visage d'une momie en décomposition ou regarder Indy pousser un nazi dans des hélices est amusant, mais les scènes d'action ne sont pas nécessairement ce qui rend ces films si mémorables. C'est le voyage vers l'inconnu, le fait de suivre nos sympathiques héros sur un terrain archaïque et inconnu.
Vous avez jusqu'au 15 août pour revivre les aventures de Rick O'Connell et Evie sur Netflix.