Basé sur une opérette de 1903, cette histoire n'est pas sans rappeler celle du Magicien d'Oz, avec un pays imaginaire dans lequel tout semble en apparence pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le Pays des jouets est la version Disney de cette opérette, et sa deuxième adaptation après une première version en 1934 avec Laurel et Hardy !
A partir de 8 ans
L'histoire est toute simple : Mary et Tom sont fiancés, mais le terrible Barbaby Barnacle n'est pas de cette avis, et veut Mary pour lui seul ! Il va alors attaquer leur situation de toute part, en faisant notamment enlever Tom par ses deux sbires, Gonzorgo et Roderigo.
Pour les parents nostalgiques, on peut revoir avec bonheur Henry Calvin (le sergent Garcia) et Gene Sheldon (Bernardo), tous droits sortis de la série Zorro, pour jouer des ersatz de Laurel et Hardy. Si ce monde fantaisiste peut faire penser au Magicien d'Oz, ce n'est pas la seule connexion, puisque le méchant est joué par Ray Bolger qui jouait L'épouvantail dans le film de la petite Dorothy.
Ce qui va leur plaire :
- Les numéros dansants et chantants, qui sont vraiment à la hauteur de la réputation de cette histoire, adaptée d'un succès de Broadway.
- Le personnage de Mary, la princesse Disney par excellence, jouée par Annette Funicello.
- Le Pays des jouets qui est vraiment d'une beauté et d'une originalité vraiment frappante, on est tout de suite dans l'ambiance.
Ce qui peut les inquiéter :
- Le méchant Barbaby Barnicle joue de façon outrancière et exagérée, mais n'hésites pas à commettre des choses difficiles comme réduire tous les héros de taille - y compris ses anciens alliés - avec un pistolet, les mettant en danger d'être tués d'un coup de botte !
- La Forêt de non retour fait vraiment peur avec ses arbres inquiétants qui parlent et arrivent par surprise.
- Le méchant prend un coup d'épée et finit dans un paquet cadeau. Il est probablement mort.
- Barnaby détruit tous les jouets au cours d'une scène proche d'une scène de guerre, il est vraiment très méchant ! ("Et s'il venait s'en prendre à MES jouets ?", peut-on alors penser).