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    Demain nous appartient : la séquestration d'Aurore, les retrouvailles de la famille Daunier... Les confidences de Julie Debazac
    Jennifer Radier
    Jennifer Radier
    -Journaliste séries
    Chaque soir elle voyage entre Sète, Calvières et Montpellier depuis son canapé. Demain nous appartient, Ici tout commence et Un si grand soleil n’ont presque plus de secrets pour elle.

    Tandis que la police de Sète s'active pour retrouver Aurore, Julie Debazac, l'interprète de la capitaine Jacob dans "Demain nous appartient", s'est confiée au micro d'Allociné sur cette intrigue sous haute tension...

    Allocine : Si l’on remonte au début de votre aventure dans Demain nous appartient, qu’est-ce qui vous a plu dans le rôle d’Aurore ?

    Julie Debazac : Au premier abord, c'est la proposition de Vincent Meslet. Il est venu me voir jouer au théâtre et m'a proposé le rôle. Je n'avais pas de scénario. C'est toujours étrange de ne pas avoir de scénario quand on commence un rôle. Mais c'est le type même de la quotidienne. Les rôles s'écrivent au fur et à mesure. Malgré tout, Vincent Meslet m'en a très bien parlé. Il m'a également parlé de l'aventure en me disant que ça allait être très chouette et que le personnage avait beaucoup d'envergure, de caractère. Il me l'a vendu comme ça et après je n'ai pas été déçue (rires).

    La famille Daunier s'est rapidement imposée comme l’une des familles les plus appréciées de la série. Selon vous, qu'est ce qui séduit autant les téléspectateurs ?

    Je pense que c'est un mélange de joie de vivre, de gaité, de complicité et d'engueulades au quotidien. Les Daunier sont très réactifs. Ça peut amener des situations drôles ou plus dramatiques parfois. Il y a beaucoup d'amour entre eux. Aurore et William (Kamel Belghazi) forment un couple solide et ils avancent ensemble sur la longueur. Je pense que c'est rassurant pour les gens.

    C'est une famille très aimante. Mon personnage adore être maman, elle est amoureuse de son homme. A côté de cela, il se battent aussi car un couple c’est une construction au quotidien. Ce n'est pas toujours simple. Je pense donc qu'il y a peut-être une identification des gens par rapport à tout ça. Et puis, l'humour est très important dans la vie. J'essaie d'en amener, tout comme les auteurs. C’est également ce qui fait que l’on est content de les voir vivre.

    C'est aussi une rencontre entre vous, Kamel Belghazi et Louvia Bachelier. Vous avez une véritable alchimie à l'écran...

    Ça matche depuis le premier jour entre nous. Quand Louvia est arrivée, c'était une chance. Le casting a été extrêmement bien fait. J'ai une fille de fiction extraordinaire et qui dans la vie est douce et intelligente en plus d’être une excellente comédienne. Je me régale. Mine de rien, les choses transparaissent à l'image quand on vit des moments agréables. Je suis très heureuse et touchée que les téléspectateurs nous aiment parce que c'est une construction qui m'est chère.

    La semaine dernière, Aurore a été kidnappée et est toujours séquestrée malgré les efforts de ses collègues du commissariat pour la sauver. Que pouvez-vous nous dire sur ce qui nous attend au cours des prochains épisodes ?

    Beaucoup de choses. Aurore va découvrir qu'il y a une petite caméra et qu'elle est filmée. Elle va donc essayer de communiquer avec ses collègues pour qu'ils puissent la trouver.

    On va également découvrir que la commandante qui remplace Martin (Franck Monsigny) joue un double jeu au commissariat. On ne sait pas exactement quoi mais elle va se rapprocher de Karim (Samy Gharbi).

    Demain nous appartient
    Demain nous appartient
    Sortie : 2017-07-17 | 30 min
    Série : Demain nous appartient
    Avec Ingrid Chauvin, Samy Gharbi, Julie Debazac
    Presse
    3,2
    Spectateurs
    2,1
    Voir sur TF1+

    En effet, on sait désormais que c’est Agathe Lambsec, la commandante de police qui remplace Martin, qui est à l’origine de cet enlèvement. Aurore et Agathe se connaissent-elles ?

    Non, elles ne se connaissent pas. On va découvrir petit à petit des choses. J'ai eu un immense plaisir à tourner avec Raphaëlle Agogué. On avait plein d’aspects différents à jouer et c'était très chouette. Humainement aussi et ça compte énormément. Quand on a une bonne comédienne en face de soi et qui est en plus très sympathique, ça ne gâche pas le plaisir du tournage (rires).

    J'imagine qu'Aurore va finir par découvrir l'identité de son ravisseur. Aura-t-on droit à une confrontation entre Aurore et Agathe ?

    Je ne sais pas (rires). Je ne dirai rien (rires).

    A la suite d’une telle épreuve, le regard d’Aurore sur la vie va forcément changer. Comment va-t-elle se relever ?

    Elle en sortira plus forte je pense. Cependant, c'est un traumatisme et seul le temps pourra le soigner un peu. Je me dis qu'elle acceptera peut-être les choses de temps en temps, qu’elle pleurera aussi. Cela dit, elle le fait avec son homme. On l'a vue craquer parfois pour d'autres intrigues. Elle arrive à lâcher ses émotions, à être assez spontanée. Malgré les difficultés, c'est quelqu'un de battant et de conquérant.

    J’imagine que les retrouvailles entre Aurore, William et Manon s’annoncent émouvantes. Que pouvez-vous nous dire à ce propos ?

    Je ne peux rien dire sur la scène mais c'était très organique. On a fait une seule prise. On a quelque chose qui est très fort et assez physique. Je suis quelqu'un d'assez tactile et j'ai bien aimé l'amener sur le personnage d'Aurore. Ça se joue beaucoup dans les corps je dirais.

    Aurore est un personnage féminin très fort. Bien qu'elle ait vécu beaucoup de choses difficiles depuis son arrivée dans la série, on a l'impression que c'est la première fois qu'elle est à le fois vulnérable et battante. Est-ce que ça vous a plu de jouer sur ces différents registres ?

    Complètement ! C'est un peu comme toucher le fond de la piscine et remonter. Elle se laisse tomber parce qu'elle est seule. Elle laisse tout tomber : la rage, la fatigue, l'affection. Elle ne supporte pas d'être enfermée. Elle s'écroule et je crois que ça lui fait du bien pour remonter. Dans la vie, je pense que c'est important de se dire "non, ça ne va pas" pour pouvoir mieux remonter. C'est intéressant de voir Aurore avec ces failles-là. Pour ma part, dès qu'il y a plusieurs couleurs à jouer, je suis une actrice comblée. Je suis très heureuse de ça, vraiment.

    Qu'est-ce qui vous a plu dans cette intrigue ?

    Que l’on retrouve la force d'Aurore mais également sa fébrilité. Elle passe un peu par tous les états. Ça a été très agréable à jouer en tant que comédienne. C'était étrange d'ailleurs de me retrouver seule avec toute une équipe pour tourner ces scènes. Et puis j'aime la façon dont cette intrigue a été montée. On ne sait pas comment Aurore a été kidnappée, il y a une forme de suspense. Ce n’est ensuite qu’au fur et à mesure que l‘on découvre comment ça s’est déroulé. De quoi tenir en haleine les téléspectateurs. Le montage et les scénaristes ont fait du bon travail. Pour un format comme une quotidienne, je trouve ça hyper intéressant parce qu'on a vraiment envie de voir l'épisode suivant. C'est un cadeau de tourner ce genre d'intrigue. C'est excitant, ça change du quotidien du commissariat.

    Si l’on se projette un peu sur la suite, qu’est-ce qui attend Aurore et le reste de la famille Daunier cet été ?

    Je ne sais pas. On découvre petit à petit les scénarios. On fait confiance à ce format. C'est rigolo parce qu'on construit au fur et à mesure. En tout cas, je leur fait confiance et j'espère que ce sera sympa. Mais normalement, ça l'est. Je n'ai jamais été déçue.

    Il y a plus d’un an maintenant, on découvrait la famille d’Aurore. Est-ce que vous avez aimé découvrir la famille et le passé de votre personnage ?

    Oui, c'est toujours dingue. Ça a été fou parce que je n'ai eu qu’une seule demi-journée avec ma maman de fiction. Tout à coup, elle meurt et je joue sa mort à l'hôpital. C'était très fort. D'ailleurs, j'avais gardé un lien avec cette comédienne que j'avais croisée ensuite à Paris. C'est quelqu'un qui fait beaucoup de théâtre comme moi et qui a une culture qui fait qu'on s'est connectées rapidement.

    Au final, cette maman d'Aurore existe. Ce n'est pas parce qu'elle n'est plus là aujourd'hui, qu'elle n'est plus dans le tableau de la vie intime d'Aurore. Ça fait partie de ses fractures. Il y avait eu aussi l'intrigue de la sœur cachée d'Aurore qui reviendra peut-être un jour.

    On raconte des histoires, c’est ce que j'aime dans mon métier et ce qui me passionne. De la même manière que j'en raconte le soir à mes filles. Enfin pas à la plus grande qui passe son bac de français (rires).

    Avez-vous d’autres projets en dehors de Demain nous appartient dont vous pouvez nous parler ?

    J'ai joué dans la pièce "Les créanciers" de August Strindberg au théâtre de l'Epée de Bois à Vincennes. Ça a très bien marché donc on la reprend au mois de novembre. Il y aura une petite tournée de quelques dates par la suite.

    Pour moi, c'est important d'avoir quelques projets qui me nourrissent différemment de Demain nous appartient. J'aime les deux. J'aime pouvoir jongler entre l'un et l'autre avec des écritures extrêmement différentes. Ça m'a fait beaucoup de bien de revenir à Sète après deux mois au théâtre. Ça donne un souffle. J'ai cette chance de pouvoir le faire et c'est très agréable.

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