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    Palmarès Cannes : un film d'horreur sur la puberté salué à la Semaine de la critique
    Corentin Palanchini
    Passionné par le cinéma hollywoodien des années 10 à 70, il suit avec intérêt l’évolution actuelle de l’industrie du 7e Art, et regarde tout ce qui lui passe devant les yeux : comédie française, polar des années 90, Palme d’or oubliée ou films du moment. Et avec le temps qu’il lui reste, des séries.

    Le jury de la Semaine de la critique a rendu son verdict en accordant son Grand prix au film d'horreur "Tiger Stripes" (littéralement "Les Rayures du tigre") réalisé par la malaisienne Amanda Nell Eu.

    La 62ème édition de la Semaine de la critique a dévoilé son palmarès ! Organisé par le Syndicat français de la critique de cinéma, l'événement se déroule au sein du Festival de Cannes et remet chaque année plusieurs récompenses, dont le prestigieux Grand prix.

    Cette année, le jury était présidé par Audrey Diwan (réalisatrice de L'Evènement), et comptait également dans ses rangs Rui Poças, Franz Rogowski, Meenakshi Shedde et Kim Yutani. Ils ont décerné leur plus haute distinction au film d'horreur Tiger Stripes d’Amanda Nell Eu. Il s'agit du premier long métrage de cette cinéaste malaisienne de 38 ans qui a déjà réalisé quatre courts métrages par le passé.

    Tiger Stripes
    Tiger Stripes
    Sortie : 13 mars 2024 | 1h 35min
    De Amanda Nell Eu
    Avec Zafreen Zairizal, Deena Ezral, Piqa
    Presse
    3,6
    Spectateurs
    2,6
    louer ou acheter

    Tiger Stripes raconte la vie d'une petite communauté rurale dans laquelle Zaffan, 12 ans, est en pleine puberté. Elle réalise alors que son corps se transforme à une vitesse inquiétante. Rejetée par ses amies, Zaffan découvre sa vraie nature et révèle à tous sa pleine puissance. Le film a d'ores et déjà un distributeur français, mais pas encore de date de sortie.

    Quatre autres prix ont été décernés :

    • Le Prix French Touch a été remis à Il pleut dans la maison de Paloma Sermon-Daï, le destin de deux frères livrés à eux-mêmes et devant se serrer les coudes face à l'adversité.
    • Le Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation va à Jovan Ginić pour son rôle dans Lost Country de Vladimir Perišić.
    • Le Prix Fondation Gan à la diffusion est allé à Pyramide Distribution (pour Inshallah un fils, sortie à venir) et le Prix SACD au Ravissement d’Iris Kaltenbäck (sortie à venir).
    • Le Prix Découverte Leitz Cine (décerné aux courts métrages) est allé à Boléro de Nans Laborde-Jourdàa, également récipiendaire du Prix Canal+.
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