Ce mardi 9 mai à partir de 21h, Syfy lance la diffusion de The Ark, une série de science-fiction ambitieuse créée par Dean Devlin, le cerveau derrière Independance Day, qui sert également de showrunner aux côtés de Jonathan Glassner (Stargate SG-1).
Porté par Christie Burke (Maid), Tiana Upcheva (The Outpost), Christina Wolfe (The Royals) et Richard Fleeshman (Sandman), le soap opera nous entraîne 100 ans dans le futur. Des missions de colonisation planétaire ont débuté afin d’assurer la survie de l’espèce humaine. Mais quand Ark One, le premier vaisseau du projet, subit de nombreux dégâts suite à une catastrophe, les membres de l’équipage vont devoir s’adapter et s’entraider pour garder le cap et survivre.
C’est en juin 2022, lors du tournage de la saison 1 de The Ark, qu’Allociné s’est rendu à Belgrade, en Serbie, afin de découvrir les coulisses et les décors de la nouvelle série de science-fiction de la chaîne, et rencontrer le producteur Jonathan English pour discuter de la série.
Une série de science-fiction ambitieuse
Les séries de science-fiction restent un genre à part entière à la télévision américaine. Et qui de mieux que le scénariste de Independance Day et le créateur de Stargate SG-1 pour proposer une nouvelle création originale ambitieuse.
C’est donc dans les immenses studios PFI à Belgrade que les équipes américaines ont décidé de poser leurs valises pour le tournage de The Ark, la nouvelle série de science-fiction de SYFY. Plus de 1080 mètres carrés ont été alloués pour permettre au vaisseau spatial Ark One de prendre vie.
L'intérieur du bâtiment se veut le plus réaliste possible, les créateurs et équipes techniques s’étant inspirés des vaisseaux spatiaux créés par Elon Musk et Jeff Bezos pour dessiner leurs plans. “Nous voulions que le vaisseau ait l’air réel, plus réel que l'USS Enterprise”, a ainsi expliqué Jonathan English, le producteur de la série lors de la visite.
“Nous voulions créer un monde dans lequel les gens peuvent se reconnaître.” Le résultat : des décors magistraux, très peu de fond vert, et surtout 130 mètres de couloirs qui permettent de donner au vaisseau cette impression de grandeur, et un réalisme sans appel.
NBCUniversal / SYFY
“Ce qui est différent dans la série, par rapport aux autres productions du même genre, c'est qu'elle a un pied dans la réalité", a ajouté le producteur. "Tout est basé sur des technologies, des idées, des concepts mais aussi des problèmes que rencontrent les gens aujourd’hui. Et les problématiques que les personnages rencontrent sont très réalistes. Même si le décors est un vaisseau spatial, l'histoire tourne surtout autour de personnes qui tentent de survivre.”
Du côté des costumes et des accessoires, ils ont tous été fabriqués pour les besoins de la série en Serbie, afin de coller aux exigences du showrunner. Dean Devlin et la cheffe costumière ont par exemple décidé de créer les combinaisons spatiales en suivant les recherches du MIT sur le sujet.
Au niveau du design, le but était de faire des costumes qui soient normaux, mais tout de même différents des autres séries du genre, tout en restant reconnaissables. Un vrai challenge pour la cheffe costumière qui a réussi à relever le défi en moins de 3 mois.
La Serbie, le nouvel Eldorado des séries
Mettre la Serbie, et l’industrie cinématographique du pays au centre de The Ark était important pour Jonathan English, le producteur. Car oui, contrairement à ce que nous aurions pu penser, ce petit pays a une longue histoire d’amour avec le cinéma et les séries.
La nouvelle création de SYFY n’est d’ailleurs pas la première à se tourner dans ces studios de la banlieue de Belgrade. “Nous avons commencé à travailler avec le studio en 2018 lors du tournage de la saison 2 de The Outpost”, nous a ainsi expliqué le producteur, qui est installé dans le pays depuis plusieurs années.
“Nous avons aussi tourné la série SEAL Team ici. L’industrie cinématographique existe depuis longtemps en Serbie, et beaucoup de productions internationales ont été tournées dans le pays ces 15 dernières années.”
Et pour le producteur, il était très important de faire appel aux locaux afin qu’ils travaillent sur The Ark et y apportent leur savoir-faire. “100% des techniciens sur la série sont serbes, et tous les chefs des départements viennent aussi du pays.”
Pour fabriquer les costumes ou les éléments du décors, la production a également fait appel à des industries locales. Autre fait notable, deux des acteurs principaux de The Ark, Pavle Jerinic et Tiana Upcheva sont d’origine serbe. Une première pour une série américaine.
Car si les deux comédiens étaient au casting de The Outpost, autre série de SYFY tournée dans les studios de PFI, ils ne tenaient que des rôles très secondaires, le temps de quelques épisodes.
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La longue histoire de la Serbie avec l’industrie cinématographique n’est bien sûr pas la seule raison pour laquelle les équipes de productions américaines ont décidé d’y tourner The Ark. Car comme dans toute production, que ce soit cinématographique ou télévisuelle, la question économique a une grande importance.
Et la Serbie offre de nombreux avantages dans ce domaine là, comme nous l’a expliqué sans langue de bois le producteur : “Le gouvernement offre un dégrèvement d'impôts de 30% pour les productions étrangères."
"La combinaison de ce dégrèvement avec le coût de production en Serbie fait que le pays offre l’un des meilleurs deal d’Europe. Et quand on combine ça avec les nombreux talents et les studios comme PFI, c’est difficile à battre.”
Lancée en février dernier aux Etats-Unis, The Ark a très vite su trouver son public en réunissant pas moins de 6,5 millions de téléspectateurs à travers toutes les plateformes (la série était disponible le lendemain de sa diffusion sur la plateforme Peacock). C’est donc sans surprise qu’en avril dernier, la série de science-fiction a été renouvelée pour une saison 2.
Retrouvez la saison 1 de The Ark à partir de ce mardi 9 mai dès 21h sur SYFY.
