Véritable force de la nature (il mesure 2 mètres !), il ne court jamais après ses victimes, et se contente de marcher. Froid, silencieux, méthodique, il aime se tapire dans les recoins sombres des pièces pour mieux fondre sur ses proies. En dépit de ses nombreuses blessures par balles, d'un corps à moitié brûlé, d'une aiguille à tricoter enfoncée dans le cou, de défenestrations, etc...il reste increvable. En plus d'être la réincarnation du Mal absolu.
A la lecture de ce qui précède, vous aurez très certainement reconnu un boogeyman de légende : Michael Myers. Avec Halloween Kills, qui caracole cette semaine dans le top 10 des films vus sur Netflix, il revient pour la 12e fois (!) depuis sa première apparition dans le chef-d'oeuvre de John Carpenter sorti en 1978.
En 2018, le Halloween signé David Gordon Green se présentait comme la vraie suite directe de l'opus réalisé par John Carpenter 40 ans plus tôt, et effaçait toutes les autres de la chronologie. Toujours épaulé par Jamie Lee Curtis, qui reprend encore son rôle de Laurie Strode, le réalisateur enfoncait un peu plus le clou avec Halloween Kills, sorti en 2021.
Le film convoque d'ailleurs d'autres personnages de la saga. Comme Marion Chambers, l'infirmière qui a croisé la route de Michael Myers au moment de son évasion du Smith's Grove Sanitarium. Lindsey Wallace et Tommy Doyle, enfants dans le film de 1978. Et le Docteur Samuel Loomis, l'autre némésis du boogeyman, dont il a été le psychiatre.
Si cet opus bien saignant comme il faut n'a pas tout à fait remporté tous les suffrages des aficionados de l'increvable croque-mitaine, il se regarde sans déplaisir. En attendant de voir peut-être débouler prochainement l'ultime volet des (més)aventures de Michael Myers, Halloween Ends, sorti chez nous en octobre dernier.