DE QUOI ÇA PARLE ?
Julie, 16 ans, est atteinte de la mucoviscidose. Alors que la maladie menace d’étouffer ses poumons, la jeune fille n’en fait qu’à sa tête, dévorant la vie à pleines dents. Lorsqu’elle rencontre Ludo, 17 ans, elle “sait” : eux deux, ça sera pour toujours !
Alors, quelques semaines plus tard, quand Julie réalise qu’elle est enceinte, l’adolescente tout feu tout flammes n’hésite pas une seconde. Ce bébé qu’elle a toujours voulu, elle l’aura.
Soutenue par Ludo, elle défie le monde des adultes en menant ce combat avec un courage et une volonté exceptionnelle pour contrer la maladie et la mort qui rôdent… C’était pourtant impossible qu’elle tombe enceinte à cause de sa maladie, mais elle en est sûre, elle donnera la vie !
Quitte à cacher sa grossesse jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible d’y mettre fin, consciente que son médecin, le docteur Garriguès et ses parents, Cathy et Christian, n’accepteront jamais qu’elle mette sa vie en danger.
La vie, l’amour, tout de suite le 31 janvier sur M6.
C'EST AVEC QUI ?
Réalisé par Nicolas Cuche (Les bracelets rouges) sur un scénario de Caroline Franc et Florian Spitzer, La vie, l’amour tout de suite a réuni un solide casting pour donner vie à l’histoire de Julie Briant.
Et ce sont Sandy Afiuni (Je te promets) et Louis Durant (Il a déjà tes yeux) qui prêtent leurs traits à Julie et Ludo, les protagonistes principaux.
Autour d’eux, on retrouve Anne Marivin (Rebecca), Eric Caravaca (Année Zéro) et Anna Biolay (Capitaine Marleau) respectivement dans les rôles de Cathy, Christian et Amélie, les parents et la sœur de Julie.
Enfin, Medi Sadoun, Mathieu Madenian et Esther Valding complètent le casting.
ÇA VAUT LE COUP D'OEIL ?
Quand on parle de la mucoviscidose, on pense immédiatement à Gregory Lemarchal, grand gagnant de la quatrième édition de l’émission Star Academy. Chanteur talentueux à la voix d’ange, Grégory avait touché la France entière par son talent mais surtout pour son combat contre la maladie.
Si son décès tragique en avril 2007 n’avait laissé personne indifférent, il a permis de mettre en avant cette maladie méconnue à l’époque. Aujourd’hui, l’histoire de Grégory Lemarchal résonne encore et son parcours de vie a même fait l’objet en 2020 du téléfilm Pourquoi je vis.
Mais nombreuses sont les personnes à vivre avec la mucoviscidose et qui, tout comme lui, n'ont jamais renoncé à leurs rêves. C’est le cas de Julie Briant, atteinte de cette terrible maladie qui étouffe les poumons, et qui a décidé malgré tout de croquer la vie à pleines dents.
Adapté de l’autobiographie éponyme de Julie Briant, La vie, l’amour, tout de suite est un téléfilm qui retrace le parcours de cette adolescente prête à tout pour devenir maman.
Jeune femme au caractère bien trempé, Julie, âgée de 16 ans, vit au rythme des séances de kiné et des séjours à l’hôpital. Malgré la menace constante de la maladie contre laquelle elle mène un combat admirable, elle ne compte pas pour autant renoncer à son désir de fonder une famille.
Forcément, quand elle a le coup de foudre pour Ludo et qu’elle tombe enceinte quelques semaines plus tard, Julie n’hésite pas une seconde à garder le bébé, quitte à mettre sa vie en péril et à cacher sa grossesse à son entourage pour que l’on ne puisse pas l’en dissuader.
La vie, l’amour, tout de suite, c’est finalement l’histoire d’une adolescente enceinte qui n’aurait jamais dû l’être si elle avait écouté son entourage. Mais parce qu’elle a plus que quiconque conscience de la fragilité de la vie, Julie ne peut se résigner à la vivre autrement qu’à fond.
Si l’histoire vraie derrière ce film suscite évidemment l’empathie, La vie, l’amour, tout de suite n’est pas pour autant un drame mais bien un film lumineux dans lequel le personnage de Julie nous livre une belle leçon de courage et de détermination.
Au-delà de la maladie, le film de Nicolas Cuche dépeint l’innocence et la naïveté d’un couple d’adolescents qui découvre l’amour mais surtout le bonheur de la parentalité sans vraiment se soucier des conséquences d’une grossesse à risque.
Pourtant, ils vont déclencher les passions et provoquer de profondes querelles familiales face à cette grossesse. L’occasion pour le film de mettre en avant les peurs et les difficultés auxquelles les aidants, qu’on oublie trop souvent, sont confrontés.
Dans cette odyssée pour la vie, le jeu de Sandy Afiuni, l’interprète de Julie, est touchant. Et pour cause, la fiction a rejoint la réalité. En effet, la comédienne ne raconte pas uniquement l’histoire de son personnage à travers ce film mais aussi celle de sa sœur qui est atteinte de la mucoviscidose. De plus, elle a appris qu’elle était porteuse du gène de cette maladie lors du tournage. De quoi rendre l’histoire plus incroyable encore.
S’il ne fait donc aucun doute que les téléspectateurs s’attacheront à Julie et son histoire, le scénario souffre parfois de quelques faiblesses. A trop vouloir avoir un propos positif, le film en devient parfois mièvre.
Côté casting, Sandy Afiuni et Louis Durant incarnent avec douceur et bienveillance Julie et Ludo ainsi que l’insouciance de l’adolescence malgré la maladie. Mais c’est bien Anne Marivin qui vole la vedette au couple d’adolescents dans le rôle de Cathy, cette mère courage terrorisée à l’idée de perdre sa fille.
C’est d’ailleurs souvent à travers son personnage que les émotions du film transparaissent le mieux. Eric Caravaca est quant à lui attendrissant en père doux et rêveur qui n’a jamais vraiment voulu affronter la maladie de sa fille, laissant sa femme porter le poids de l’inquiétude.
Malgré quelques faiblesses, La vie, l’amour, tout de suite n’en reste pas moins un film touchant et une belle ode à la vie qui réaffirme avec force que l’on peut avoir une vie normale au-delà de la maladie.