De quoi ça parle ?
Sara, cheffe de la brigade des stupéfiants de la police de Toulouse, enquête sur un go-fast entre l'Espagne et la France, au sein duquel son ancien amant, Raynal, est infiltré. Elle découvre rapidement que son affaire est liée au meurtre de deux adolescents dans un hôpital Parisien, dont s’occupe Richard, le chef de la police criminelle locale. Obligés de collaborer pour retrouver le meurtrier et arrêter le go-fast, Sara et Richard se retrouvent plongés dans une course contre la montre haletante sur les routes espagnoles et françaises alors que leur attirance l’un pour l’autre grandit.
Le petit dernier d’Olivier Marchal
Dans sa besace de réalisateur, Olivier Marchal en a de belles : 36 quais des orfèvres, MR 73, Braquo ou encore Carbone, le dernier à être sorti au cinéma. Autant dire qu’en termes de polar et d’action, il s’y connaît un rayon. Avec Overdose, le metteur en scène reste dans un style qu’il maîtrise.
Il adapte à l’écran le roman Mortels Trafics de Pierre Pouchairet, un polar sorti en 2016 qu’il souhaitait au départ adapter en série. Quelques années plus tard, lorsque Gaumont lui propose une nouvelle collaboration, il leur suggère le roman. Voilà le point de départ d’une belle aventure pour le réalisateur et pour Prime Vidéo qui diffuse le film.
Avec Overdose, qu’il classe parmi ses trois réalisations préférées, il casse les codes de ses casting habituels. C’est la première fois qu’il propose le rôle principal à une femme. Il porte son choix sur Sofia Essaïdi, avec qui il a tourné plusieurs fois dans le passé. Cette dernière accepte le rôle sans même lire le script, en se basant seulement sur le livre, qu’elle dévore. Elle s’entoure à l’écran d’une myriade de jeunes acteurs - Nassim Lyes, Kool Shen, Moussa Mansaly - ainsi que de visages déjà bien connus tels que Assaad Bouab, Nicolas Cazalé et Simon Abkarian.
Fan de la première heure de la série Netflix Narcos, Olivier Marchal rêve d’avoir dans son équipe un certain Alberto Ammann, l’interprète de Pacho Herrera, membre du cartel de Cali. Le rendez-vous est donné à Madrid afin de le faire accepter le rôle, celui d’un autre narcotrafiquant… mais plus violent cette fois.
Car Overdose ne lésine en effet pas avec un violence, même si elle se veut réaliste. Le réalisateur nous épargne malgré tout les scènes de torture grâce à des effets de caméra, mais elle est palpable. Olivier Marchal joue sur la tension et le suspense pour délivrer un thriller de 2h sans aucun temps mort.