La grande aventure télévisuelle "Breaking Bad" s'achève. Afin de dire adieu à Walt, Jesse, Skyler, Hank et les autres comme il se doit, nous avons sélectionné les moments les plus fous et marquants de la série, entre épisodes spéciaux, morts en tout genre, pétages de plomb des personnages et cliffhangers qui tuent ! Dossier réalisé par Raphaëlle Raux-Moreau & Jean-Maxime Renault
Elles sont longues, inattendues, épiques, incroyablement réalisées. Elles nous ont coupé le souffle, scotché à nos canapés, hypnotisé, laissé tremblants et vidés. Elles ont parfois fait basculer les personnages à un nouveau stade de noirceur, de glauque, de désespérance. Quand on se remémorera la série dans les prochaines décennies, c'est sans doute à elles que l'on pensera en premier. Ce sont LES scènes de Breaking Bad. De très grands moments de télévision que l'on n'est pas prêts d'oublier !
Saison 1 - épisode 2 ("Cat's in the bag...")
Tous ceux qui avaient adoré le pilote de Breaking Bad mais qui trouvaient que, quand même, toute cette histoire de cancer était franchement déprimante n'ont pas été déçus du voyage avec le deuxième épisode ! Les auteurs n'ont effectivement pas perdu de temps pour monter d'un cran dans le glauque. Lorsque Jesse est chargé par Walt de dissoudre le corps d'Emilio Koyama, leur première victime, dans un bain d'acide, l'apprenti-chimiste oublie un détail d'importance qui résulte en la déstruction de la baignoire et son effondrement à l'étage du dessous. Un belle boucherie à base de sang et de tripes.
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Saison 3 - épisode 7 ("One Minute")
Après une apparition préliminaire prometteuse en saison 2, les cousins Salamanca reviennent en grande pompe au début de la 3ème et injectent aux épisodes inquiétude et tension grâce à leur présence silencieuse, certes, mais lourde et rampante aussi. La traque aboutit sur un face à face d'anthologie les opposant, sur un parking, à un Hank plus déterminé que jamais à sauver sa peau et à se faire la leur. La violence inouïe de cette séquence conjuguée à la mise en danger maximale du personnage -qui avait alors déjà beaucoup souffert- en fait un immanquable. Il y a d'ailleurs eu un avant et un après, les épisodes suivants de la saison ayant eu du mal à redécoller. Comme nous, les scénaristes en sont ressortis vidés.
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Saison 4 - épisode 1 ("Box Cutter")
Jusqu'à cet épisode, le fameux Gus Fring s'était toujours montré sous un jour poli, mesuré. Son sourire était glaçant mais, dans les faits, il ne nous avait encore jamais montré de quel bois il était capable de se chauffer ! Puis il a suffi qu'il se munisse d'un cutter pour tout changer. Opressante, cette scène en huis clos dans le laboratoire clandestin commence lentement. La caméra suit les gestes méticuleux du personnage tandis que Walt et Jesse le scrute eux aussi, terrifiés. La tension monte peu à peu. Paniqué, Walt se lance alors dans une diarhéee verbale, se contredisant à plusieurs reprises, suppliant son adversaire de ne pas les exécuter, et c'est finalement Victor qui se fait égorger. Le coup est précis. Fatal.
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Saison 4 - épisode 10 ("Salud")
On sait désormais de quoi est capable Fring pour arriver à ses fins. Mais il ne fait jamais rien au hasard. Tout est toujours pensé et exécuté avec précision et même brio, n'ayons pas peur des mots ! Dans cet épisode se déroulant à Mexico, il échaffaude un plan machiavélique et franchement Shakespearien pour empoisonner Don Eladio et son cartel au sein même de sa demeure. Sur fond de musique rétro guillerette, on assiste bouche bée à l'agonie du maître des lieux jusqu'à sa plongée finale dans la piscine. Gustavo Fring ne perd (presque) jamais ! Et qu'est-ce qu'il nous file les jetons, bon sang !
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Saison 5 - épisode 8 ("Gliding Over All")
Voilà une séquence courte mais qui va droit au but ! Après avoir négiocié avec Lydia la liste des 10 collaborateurs de Mike incarcérés, Walt demande à Jack, l'oncle de Todd, de trouver un moyen de les assassiner simultanément même s'ils sont dans trois prisons différentes. Etranglés, brûlés vif... ils trépassent tous en deux minutes chrono. Et là, on se dit quand même que les auteurs sont flippants. Comment peuvent-ils penser à tout ça sans être un peu dérangés eux-mêmes ?!
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