La meilleure série de tous les temps : selon les spectateurs, c'est elle !
dimanche 2 septembre 2007 - 00h15
Depuis le début de l'année, les "Heroes" se sont succédés sur le tapis rouge d'AlloCiné Séries. Alors que la 1ère saison vient de s'achever sur TF1, faites un petit voyage dans le temps et redécouvrez nos entretiens avec les acteurs. Allez promis l'année prochaine, on essaie de les interviewer tous, sans exceptions !
6 / 10
Extraits...
Dans les premiers épisodes de la série, lorsque le visage de Sylar n'est pas encore dévoilé, était-ce vous déjà devant la caméra ?
Zachary Quinto : Ce n'était pas moi jusqu'à la scène du café dans l'épisode 8. Et le premier épisode que j'ai tourné, c'était en fait le neuvième, l'épisode du bal de fin d'année, où je tue Jackie la pom-pom girl. Avant, c'était des cascadeurs, ils les ont gardés dans l'ombre, juste des silhouettes, alors on ne voit jamais vraiment leur visage.
Comment vous êtes-vous préparé pour ce personnage à double facettes ? Vous êtes-vous inspiré de personnages comme Hannibal Lecter ?
Non, je ne m'en suis pas inspiré. Pas consciemment en tout cas. Je pense que la représentation de ce personnage donnait la vision la plus effrayante et intérieure d'un méchant que je n'ai jamais vue. Mais non, je ne me suis pas vraiment inspiré de ça. Quand vous rencontrez Gabriel, au magasin de montres, il y a tellement de petites portes à ouvrir et à franchir, pour un acteur, tellement d'indications. Ils m'ont donné beaucoup de matière pour travailler, et la connexion que j'ai eu avec le personnage au début, c'était sa tranquilité et le détail de ce qu'il fait de sa vie, il est très isolé, très solitaire et déconnecté, extrêmement concentré sur le minuscule fonctionnement interne de cette montre. Cette tranquilité et cette énergie ont beaucoup influencé la façon dont j'ai abordé le personnage. Ensuite, la lecture du script de l'épisode 10 m'a permis de me lancer, alors c'est comme ça que je me suis plongé dans le personnage. Après, il y a tellement de choses qui sont venues s'ajouter que j'ai pris le train en route.
Comprenez-vous comment votre personnage glisse de Gabriel à Sylar ?
C'est très compliqué, et je comprends tout à fait, mais c'est difficile à expliquer. Quand quelqu'un est aussi déconnecté, désengagé de la société, beaucoup de possibilités de dérangements, de désillusions peuvent naître, et prendre le contrôle de cette personne. Je pense que Gabriel était une sorte de bombe à retardement en ce sens que, quand le professeur Suresh arrive et suggère qu'il puisse être le patient zéro, cette faim qu'il a emmagasinée en lui peut se révéler au grand jour. Mais Gabriel n'est pas exactement un type solitaire normal, il est profondément dérangé. La ligne est franchie à partir du moment où Suresh entre dans le magasin de montres et où il lui dit "oui, tu es spécial, tu es ce que tu as toujours voulu être". Explosent alors ce désespoir, cette faim insatiable. Et quand Suresh allume cette petite étincelle, tout l'assaille et Gabriel, qui ne semble pas si spécial, perd le contrôle.
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Dans les premiers épisodes de la série, lorsque le visage de Sylar n'est pas encore dévoilé, était-ce vous déjà devant la caméra ?
Zachary Quinto : Ce n'était pas moi jusqu'à la scène du café dans l'épisode 8. Et le premier épisode que j'ai tourné, c'était en fait le neuvième, l'épisode du bal de fin d'année, où je tue Jackie la pom-pom girl. Avant, c'était des cascadeurs, ils les ont gardés dans l'ombre, juste des silhouettes, alors on ne voit jamais vraiment leur visage.
Comment vous êtes-vous préparé pour ce personnage à double facettes ? Vous êtes-vous inspiré de personnages comme Hannibal Lecter ?
Non, je ne m'en suis pas inspiré. Pas consciemment en tout cas. Je pense que la représentation de ce personnage donnait la vision la plus effrayante et intérieure d'un méchant que je n'ai jamais vue. Mais non, je ne me suis pas vraiment inspiré de ça. Quand vous rencontrez Gabriel, au magasin de montres, il y a tellement de petites portes à ouvrir et à franchir, pour un acteur, tellement d'indications. Ils m'ont donné beaucoup de matière pour travailler, et la connexion que j'ai eu avec le personnage au début, c'était sa tranquilité et le détail de ce qu'il fait de sa vie, il est très isolé, très solitaire et déconnecté, extrêmement concentré sur le minuscule fonctionnement interne de cette montre. Cette tranquilité et cette énergie ont beaucoup influencé la façon dont j'ai abordé le personnage. Ensuite, la lecture du script de l'épisode 10 m'a permis de me lancer, alors c'est comme ça que je me suis plongé dans le personnage. Après, il y a tellement de choses qui sont venues s'ajouter que j'ai pris le train en route.
Comprenez-vous comment votre personnage glisse de Gabriel à Sylar ?
C'est très compliqué, et je comprends tout à fait, mais c'est difficile à expliquer. Quand quelqu'un est aussi déconnecté, désengagé de la société, beaucoup de possibilités de dérangements, de désillusions peuvent naître, et prendre le contrôle de cette personne. Je pense que Gabriel était une sorte de bombe à retardement en ce sens que, quand le professeur Suresh arrive et suggère qu'il puisse être le patient zéro, cette faim qu'il a emmagasinée en lui peut se révéler au grand jour. Mais Gabriel n'est pas exactement un type solitaire normal, il est profondément dérangé. La ligne est franchie à partir du moment où Suresh entre dans le magasin de montres et où il lui dit "oui, tu es spécial, tu es ce que tu as toujours voulu être". Explosent alors ce désespoir, cette faim insatiable. Et quand Suresh allume cette petite étincelle, tout l'assaille et Gabriel, qui ne semble pas si spécial, perd le contrôle.
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