La meilleure série de tous les temps : selon les spectateurs, c'est elle !
mardi 28 février 2006 - 00h18
À l'occasion de la diffusion des épisodes inédits de la série Malcolm, AlloCiné Séries s'est penché sur cette série phénomène qui a changé la manière de concevoir l'humour dans une série télé...
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LES CLEFS DU SUCCÈS
Depuis cinquante ans, les sitcoms existent à la télévision. Mais si elles ont forcément évolué de manière générale, elles conservent une certaine tradition formelle et de situation. La plupart du temps, il est question d'une famille américaine moyenne bien sous tous rapports, réunie dans son salon autour d'un canapé, qui constitue à lui seul un personnage. Et puis de temps en temps, une série vient bousculer le genre. Malcolm en est une.
Une série comique d'un nouveau genre
Dans les années 70, des sitcoms comme Ma Sorcière bien-aimée, ou plus tard, comme le Cosby Show, décrivaient le quotidien de la parfaite petite famille de la classe moyenne américaine. Il a fallu attendre les années 90 pour que survienne une vraie cassure : avec Mariés, deux enfants est venue l'ère de la famille exagérément bête, sale et méchante. Les productions suivantes comme Roseanne ou Les Simpson ont su tirer parti de cette révolution en optant pour un plus juste milieu, plus proche de la réalité. Les productions les plus en vogue à la fin des années 90 ont abandonné l'idée de la cellule familiale plutôt restreinte pour s'intéresser davantage à la vie de célibataires, comme Friends reflétant les tendances de la société contemporaine.
Malcolm reprend ainsi le schéma de la sitcom traitant de la famille moyenne américaine, mais en y introduisant de nombreux éléments novateurs, notamment par le caractère des personnages, ou sur la forme. À ce titre, les procédés employés par Linwood Boomer et son équipe sont littéralement révolutionnaires pour une série comique : intégration de nombreux effets spéciaux en post-production, tournages en extérieurs, multiples décors, utilisation d'une seule caméra à la manière des films cinématographiques, tournage sans public et sans rires enregistrés qui indiquent au téléspectateur quand il est censé s'esclaffer. En outre, cette absence d'hilarité préfabriquée permet de laisser une plus grande place à l'accompagnement musical, particulièrement réussi, et qui donne à Malcolm un aspect beaucoup plus luxueux que la plupart des productions de ce genre. Contrairement aux séries tournées en public, ces méthodes permettent au réalisateur d'un épisode de Malcolm de disposer de bien plus de liberté dans la pratique de son métier. À l'écran, cela se traduit par une succession de plans originaux. De manière plus flagrante, Malcolm est l'une des rares séries où le protagoniste principal se confie directement au spectateur, en s'adressant directement à l'objectif.
Des inspirations assumées
La grande force de Malcolm, c'est d'aller puiser le meilleur dans chaque série télé. Si le modèle américain écorché avait déjà été abordé dans Mariés, deux enfants, la multiplication des tournages extérieurs dans Parker Lewis ne perd jamais, la série la plus proche du surdoué serait sans aucun doute Les Simpson. Linwood Boomer ne s'en cache pas, de nombreux traits de caractère présents dans le dessin animé se retrouvent chez la famille timbrée de Malcolm. Le schéma de la famille dysfonctionnelle est similaire entre les deux séries : un père de famille rêveur, et irresponsable, une mère qui est sans aucun doute la personne la plus raisonnable de la maison, et des enfants têtus qui sont intenables. Mais là où le dessin animé peut se permettre d'imaginer toutes les fantaisies sous les traits des dessinateurs, la série a de nombreuses restrictions, au niveau des moyens d'abord notamment. Finalement, ces restrictions obligent les scénaristes à être encore plus inventifs, et à pousser les situations les plus communes jusqu'au paroxysme de la fantaisie.
Depuis cinquante ans, les sitcoms existent à la télévision. Mais si elles ont forcément évolué de manière générale, elles conservent une certaine tradition formelle et de situation. La plupart du temps, il est question d'une famille américaine moyenne bien sous tous rapports, réunie dans son salon autour d'un canapé, qui constitue à lui seul un personnage. Et puis de temps en temps, une série vient bousculer le genre. Malcolm en est une.
Une série comique d'un nouveau genre
Dans les années 70, des sitcoms comme Ma Sorcière bien-aimée, ou plus tard, comme le Cosby Show, décrivaient le quotidien de la parfaite petite famille de la classe moyenne américaine. Il a fallu attendre les années 90 pour que survienne une vraie cassure : avec Mariés, deux enfants est venue l'ère de la famille exagérément bête, sale et méchante. Les productions suivantes comme Roseanne ou Les Simpson ont su tirer parti de cette révolution en optant pour un plus juste milieu, plus proche de la réalité. Les productions les plus en vogue à la fin des années 90 ont abandonné l'idée de la cellule familiale plutôt restreinte pour s'intéresser davantage à la vie de célibataires, comme Friends reflétant les tendances de la société contemporaine.
Malcolm reprend ainsi le schéma de la sitcom traitant de la famille moyenne américaine, mais en y introduisant de nombreux éléments novateurs, notamment par le caractère des personnages, ou sur la forme. À ce titre, les procédés employés par Linwood Boomer et son équipe sont littéralement révolutionnaires pour une série comique : intégration de nombreux effets spéciaux en post-production, tournages en extérieurs, multiples décors, utilisation d'une seule caméra à la manière des films cinématographiques, tournage sans public et sans rires enregistrés qui indiquent au téléspectateur quand il est censé s'esclaffer. En outre, cette absence d'hilarité préfabriquée permet de laisser une plus grande place à l'accompagnement musical, particulièrement réussi, et qui donne à Malcolm un aspect beaucoup plus luxueux que la plupart des productions de ce genre. Contrairement aux séries tournées en public, ces méthodes permettent au réalisateur d'un épisode de Malcolm de disposer de bien plus de liberté dans la pratique de son métier. À l'écran, cela se traduit par une succession de plans originaux. De manière plus flagrante, Malcolm est l'une des rares séries où le protagoniste principal se confie directement au spectateur, en s'adressant directement à l'objectif.
Une famille sans nom
La famille de Malcolm n'a pas de nom de famille ! Même si le nom "Wilkerson" est apparu sur un badge que portait Francis à l'école militaire, ce fut un nom choisi à l'époque pour faciliter la promotion de la série auprès des médias. Depuis, Linwood Boomer, le créateur de la série, a décidé de ne pas attribuer de nom de famille à ses héros, pour ne pas les cataloguer dans un groupe ethnique ou religieux. Pour les mêmes raisons, on ignore le lieu dans lequel la série se déroule. Ceci permet d'éviter tout point d'ancrage de la famille, et se permettre toutes les fantaisies possibles, notamment du point de vue climatique.
Des inspirations assumées
La grande force de Malcolm, c'est d'aller puiser le meilleur dans chaque série télé. Si le modèle américain écorché avait déjà été abordé dans Mariés, deux enfants, la multiplication des tournages extérieurs dans Parker Lewis ne perd jamais, la série la plus proche du surdoué serait sans aucun doute Les Simpson. Linwood Boomer ne s'en cache pas, de nombreux traits de caractère présents dans le dessin animé se retrouvent chez la famille timbrée de Malcolm. Le schéma de la famille dysfonctionnelle est similaire entre les deux séries : un père de famille rêveur, et irresponsable, une mère qui est sans aucun doute la personne la plus raisonnable de la maison, et des enfants têtus qui sont intenables. Mais là où le dessin animé peut se permettre d'imaginer toutes les fantaisies sous les traits des dessinateurs, la série a de nombreuses restrictions, au niveau des moyens d'abord notamment. Finalement, ces restrictions obligent les scénaristes à être encore plus inventifs, et à pousser les situations les plus communes jusqu'au paroxysme de la fantaisie.
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